Comme j’ai peu d’enthousiasme à faire comme tout le monde et ressasser les images et les slogans convenus et souvent réducteurs, comme je n’aime ni le noir ni le blanc, vous aurez droit pour illustrer ce court billet à un ciel gris, tout en nuances, comme mon spleen.
J’avais quelques articles sous le coude, dont un qui aurait dit un mot des annonces que le ministère n’aurait pas faites à Éducatice, qui est reporté, un autre sur la culture numérique et la citoyenneté qui trouvera peut-être un éclairage complémentaire dans les leçons à tirer de ce qui s’est passé vendredi 13 novembre dernier. Peut-être, oui, mais pas à chaud, il faudra du recul. Tant pis pour tout cela, ce sera pour plus tard.
En attendant, j’ai le spleen et je pense à tous ceux qui ont maintenant à mettre du sens dans tout ce bordel. Les parents d’abord, dans le cocon familial protecteur, mais aussi tous les acteurs de l’école dont les professeurs qui n’ont d’autre choix que de commencer à accorder enfin suffisamment d’écoute, de considération et de confiance à leurs élèves, petits comme grands, toutes sortes de choses qui ont bien manqué à l’école ces derniers temps, comme d’ailleurs la nécessaire éducation aux médias et à l’information et la formation du jeune citoyen, numérique certes, mais citoyen d’abord.
À tous, je fais des câlins virtuels, je vous embrasse, vous aime et vous souhaite bien du courage. Il va falloir en disposer d’une quantité considérable. Et le partager, pour travailler et apprendre ensemble.
Michel Guillou @michelguillou
Dernière modification le mercredi, 18 novembre 2015