Et ce, autour d’objectifs, parfois concurrents, parfois concomitants : comment concevoir une évaluation au service des apprentissages des élèves, qui puisse à la fois aider les élèves dans leur progression et leur parcours, tout en donnant des éléments d’information aux parents et aux structures d’orientation, sous une forme excluant tout risque de tri, de compétition, voire de discrimination ?
Pour qui veut bien imaginer une éducation plus équitable, efficace pour les premiers concernés, à savoir les élèves, tout en donnant des moyens aux enseignants et encadrants de professionnaliser l’une des tâches composant leur métier, il est grand temps de détricoter ce qui a déjà été largement exposé sur la question de l’évaluation des élèves ou ce qui a pu être expérimenté ici ou là.
L’idée de faire le point sur l’évaluation des apprentissages faisait partie des bagages de plusieurs collègues, depuis quelques temps, comme Florence Castincaud et Jean-Michel Zakhartchouk, qui ont opportunément publié un ouvrage en juin.
L’Institut français de l’éducation, dont le directeur (Michel Lussaut) est membre du comité d’organisation de la conférence nationale avait également prévu, par l’intermédiaire de l’unité Veille et analyses, une mise à jour d’une note de synthèse sur l’évaluation des élèves, parue en 2008".
Un Dossier de veille de l’IFÉ vient ainsi d’être publié sur le site de l’unité Veille et Analyses, sous le titre « Évaluer pour (mieux) former ».