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C’est la rentrée... Ça trottinait sec ce mardi entre parents joyeux ou anxieux et enfants tout aussi joyeux ou anxieux, avides de découvrir un nouvel univers ou espérant pouvoir encore se réfugier dans le léger parfum de vacances que laissait échapper le soleil.

Je ne me souviens pas de mes premiers pas à l’école. Cela vaut peut-être mieux. Paraît-il que j’étais désespéré.

Mais quelle idée d’être désespéré ? Que diantre ! De l’enthousiasme pour ce premier jour. Tout petit, on n’en est pas conscient. Plus tard il faut dépasser la peur du premier pas. Et je ne peux pas m’empêcher à chaque rentrée d’avoir une pensée émue pour tous ces jeunes enseignants qui vont effectuer leur première rentrée, leur premier jour d’école, leur premier véritable cours, tant je me souviens avoir été tétanisé lors de ma première "prestation". Je leur souhaite aussi de ne pas avoir croisé la couverture du précédent Télérama qui titrait "Prof, un métier menacé", une épée de Damoclès, un "remonte-moral" fantastique, un peu comme ces gens qui vous ressassent dès le lundi les prévisions prétendument désastreuses du prochain weekend. (Ceci dit, le dossier de Télérama est particulièrement intéressant.)

Stop à la morosité ! Ne gardons pour l’instant que les bons moments. Mettons les en valeur. Depuis longtemps, je me demande ce qui marche, ce qui ne marche pas en éducation, quand on fait cours et souvent me reviennent en tête des bons souvenirs, des profs qui marquent, des cours qui ont été quelque peu magiques. Des moments qui ont été des carrefours d’une vie.

Faisons donc un catalogue ! Répertorions, trions, classons tous ces bons souvenirs, faisons les vivre !

Allez je commence...

J’adore écrire, j’ai toujours adoré écrire. J’aimais les rédactions avant que l’on m’impose de disserter sur tel ou tel sujet car il fallait inventer, imaginer, mettre en relief... Mais la conclusion était toujours la même : "C’est bien mais c’est long." Combien d’enseignants m’ont servi cette phrase... Jusqu’à la quatrième où le professeur de français a déclaré durant le premier cours : "Il y a des textes courts et bons, courts et mauvais, longs et bons, longs et mauvais." Je n’ai jamais oublié cette phrase, je n’ai jamais oublié cet instant. Monsieur Masclef, merci !

A votre tour !

Vous pouvez répondre dans les commentaires, me l’envoyer via Twitter à @jeffakakaneda sur le flux ou par message privé ou sur Facebook à cette adressehttps://www.facebook.com/secouezlecours en utilisant le hashtag #meilleursouvenir.

Tant qu’on y est et, si vous avez le coeur d’en rire, c’est quoi le pire souvenir ?

Remarque : La photo n’a certes rien à voir avec la rentrée actuelle, mais en cherchant ce qui pouvait représenter un beau souvenir et face à cette photo, j’ai songé que cet instant avait du être magique pour l’enfant : tenir dans ses mains son propre ordinateur. N’en auriez-vous pas rêvé à son âge ?

Photo par Terri O’Sullivan / Licence CC-BY-NC-SA

Cauche Jean-François

Docteur en Histoire Médiévale et Sciences de l’Information. Consultant-formateur-animateur en usages innovants. Membre du Conseil d'Administration de l'An@é.