Le débat était engagé :
Thomas Grellier, directeur associé et cofondateur d’EMIC - École de management des industries créatives :
" Les générations Y, Z sont aussi volontaires, travailleurs, si on leur donne un sens, s’ils comprennent l’objectif. La gamification permet de mettre du jeu dans un process pour les faire adhérer un projet ".
Julien Mayeux, directeur d’UBISOFT Bordeaux :
" Créer des systèmes de jeu comme " Minecraft " montrant que les ressources sont finies, c’est la meilleure façon de faire passer le message ".
Julie Chabaud, responsable Mission Agenda 21 de Gironde :
" Le jeu est un outil pédagogique de la complexité. Mais dans la vie réelle, il ne faut pas utiliser le jeu pour faire passer des messages : la question est plutôt comment faire du game play, du flow dans la vraie vie ".
Les fake news sont désormais un phénomène mondial et leur impact est planétaire.
Le leader mondial de la vérité alternative est président des Etats-Unis et principal opposant à l’accord de Paris, qu’est-ce que cela peut changer ? Comment devenir un " cultivateur d’informations " utiles et efficaces au service des transitions positives ?
Pierre Haski, Co-fondateur de Rue89, Président de RSF (Reporters sans frontières) :
" Des fake news il y en a toujours eu : on les appelait rumeurs, manipulations... Ce n’est donc que la version numérique de quelque chose de très ancien. le fact checking est nécessaire mais n’arrive pas à convaincre ceux qui ont perdu toute confiance dans les médias ".
Marie Dubois, Directrice de la communication, Unadev et présidente de l’Apacom :
" 42% des consommateurs pensent que les marques diffusent des fake news… donc mentent ! ".
Benoît Desveaux, directeur général du groupe Hopscotch :
" Les fake News ça s'écrit en 140 signes, alors que la vérité il faut souvent un long papier pour l'expliquer… Pour une entreprise, la meilleure arme contre les fake news c'est une bonne réputation ".
Guillaume Marolleau, responsable digital et expériences consommateurs du groupe Fleury-Michon
Il a rappelé qu’avec l'arrivée des réseaux sociaux, les marques doivent changer leur comportement vis-à-vis des consommateurs, car il existe une véritable méfiance et une perte de confiance vis-à-vis des marques, en particulier agro-alimentaires.
Une posture qui a entraîné cinq grands changements : être transparents, humbles et honnêtes ; échanger, interagir ; innover autrement ; mieux produire ; se rassembler.
Dans une mini-conférence, Bettina Laville, Présidente du Comité 21 a posé la question :
" Est-ce que les Nations Unies peuvent rendre le monde de 2030 vivable est possible? "
En effet, les 17 Objectifs de développement durable (ODD), fixés par l’ONU en septembre 2015, représentent le défi de notre siècle. En tout cas, pour avoir une chance d’y arriver, il faut, selon Bettina Laville, accélérer la mise en œuvre de partenariats.
" La transition énergétique et écologique, message central de la communication des changements de comportement pour l’ADEME ? ”
L’atelier de coproduction a ouvert des pistes pour jouer sur l’imaginaire collectif, aider à la construction d’un nouveau meta-récit, en s’appuyant sur l’intelligence collective, sur les storytellers pour raconter des histoires de héros du quotidien.
L’atelier a ainsi défini des pistes concrètes comme la création d’une plateforme pour les storytellers (expertise, datas, vérités scientifiques avérées) et la création d’une école pour les scénaristes pour les former aux enjeux écologiques, climatiques, énergétiques.
Toutes les informations, vidéos, portrait de Yann Toma et compte-rendus de cette remarquable 15e Université d'été d'ACIDD et bien d'autres informations sont accessibles sur notre site.
https://www.acidd.fr/2017/09/29/les-vidéos-de-la-15è-université-d-été/
Gilles Berhault
Délégué général