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Les suppressions de postes qui se cumulent depuis une dizaine d’années dans la Fonction Publique affectent aujourd’hui durement l’Éducation Nationale.

Si les premières mesures effectuées n’ont pas eu d’impact trop visibles, il est plus difficile aujourd’hui de fermer quelques dizaines de milliers de postes par an en appliquant la règle du un sur sur deux, sans toucher véritablement aux structures en place. Certes la « mastérisation » de la formation des maîtres qui a supprimé l’année de formation des professeurs stagiaires, la mise en œuvre du baccalauréat professionnel en 3 ans, la quasi disparition des postes de titulaires remplaçants en secondaire, la réduction de la scolarisation des enfants de deux ans ont permis de supprimer plusieurs dizaines de milliers de postes.

La poursuite de cette politique impacte de plus en plus le fonctionnement du service public d’éducation et affecte des dispositifs dont chacun, ministère compris louait l’efficacité. Il en est ainsi des Rased, qui « ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les classes ordinaires des écoles primaires, à la demande des enseignants de ces classes, dans ces classes ou hors de ces classes. Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les “maîtres E” (difficultés d’apprentissage), des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante rééducative, les “maîtres G” (difficultés d’adaptation à l’école), et des psychologues scolaires. ».

La suppression des 13000 postes d’enseignants chargés de la prévention et du traitement des difficultés scolaires dont ceux des RASED, pourront s’ajouter à ceux que l’accroissement des effectifs de 1 à 5 élèves par classe en collège permettra, ou aux décharges horaires des professeurs dont la suppression a déjà été envisagée.

Le « monde de l’éducation » n’est pas seul concerné par cette réduction inédite de moyens.

Virginie DUVAL, secrétaire générale de l’Union Syndicale des Magistrats et Sylvie FEUCHER, secrétaire générale du syndicat des commissaires de la Police Nationale, invitées à la table ronde animée par Maryline BAUMARD journaliste au Monde et regroupant les représentants de différents syndicats de la Fonction Publique sont venues dire si à la Justice et dans la Police on peut « avec moins , faire encore bien ».

 

 

Dernière modification le mercredi, 12 novembre 2014
Tran Claude

Agenais de naissance Claude TRAN a été professeur de Sciences Physiques en Lycée, chargé de cours en Ecole d’Ingénieur, Inspecteur pédagogique au Maroc, chef d’établissement en Algérie comme proviseur du lycée français d’Oran ; en Aquitaine il dirigera les lycées Maine de Biran de Bergerac, Charles Despiau de Mont de Marsan et Victor Louis de Talence. Il a été tour à tour auteur de manuels scolaires, cofondateur de l’Université Sénonaise pour Tous, président de Greta, membre du conseil d’administration de l’AROEVEN, responsable syndical au SNPDEN, formateur IUFM et MAFPEN, expert lycée numérique au Conseil Régional d’Aquitaine, puis administrateurà l'An@é, actuellement administrateur Inversons la classe, journaliste à ToutEduc, chroniqueur à Ludomag.