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Le manufacturier de tableaux interactifs SMART Technologies a publié récemment une intéressante capsule expliquant aux créateurs de contenus les différents points à considérer lorsqu’ils prennent la décision de créer pour les tableaux interactifs, pour les tablettes ou pour les deux supports.

La vidéo peut être visionnée ici.

Cependant, comme elle est en anglais, je vous résume ici les principaux points. Les éditeurs doivent souvent faire le choix d’investir dans la création de contenu pour TBI ou pour tablette, ou pour les deux. Il y a cependant des choses importantes à considérer pour guider son choix.

Outil de groupe vs outil individuel

Dans une même période de classe, l’enseignant utilise des méthodes d’enseignement en groupe classe, en petits groupes ou individuelles. Parfois, les élèves doivent collaborer, parfois, ils doivent accomplir des tâches seuls. Il est important de comprendre que les tableaux interactifs sont des outils de groupe alors que les tablettes sont des outils individuels.

Le but du TBI : interaction, collaboration, partage de savoir Le but de la tablette : apprendre à son rythme, visionner des médias

Le TBI peut être utilisé par : la classe, un groupe, un élève La tablette est utilisée principalement par : un élève

Ce qu’on peut faire avec un TBI vs une tablette

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Le TBI atteint son plein potentiel lorsqu’utilisé pour : collaborer, discuter, visualiser, créer, partager. La tablette : lire, consommer des médias à son rythme, prendre des notes, faire des exercices, faire des examens (ajout de ma part : utiliser Internet et tout ce que ça permet à un individu).

Exemples d’activités sur TBI : remue-méninges, mind mapping (cartes conceptuelles), trouver de l’inspiration, analyser, planifier, catégoriser, démontrer, sauvegarder, partager des résultats. Sur la tablette : lire, prendre des notes, regarder des vidéos, faire des exercices du style "glisser-déposer".

Rétroaction sur le travail à partir du TBI : de la part de l’enseignant, de la part des autres élèves, de façon automatique de la part d’une application. À partir de la tablette : uniquement de façon automatique de la part d’une application.

Les objectifs pédagogiques visés sont différents.

L’intégration des deux outils dans une classe donne encore plus de possibilités à l’enseignant de passer d’une pédagogie de classe à une pédagogie de petits groupes à une pédagogie individuelle.

Alors, comment créer pour l’un ou pour l’autre ?

Un défi pour les éditeurs est de créer du contenu qui convient spécifiquement pour l’un et pour l’autre, en complémentarité.

Certains types de contenus conviennent bien : Aux deux supports indépendamment : texte, images, audio, vidéo, simulations, activités "glisser-déposer", diagrammes, widgets, etc.

Particulièrement pour les TBI : activités visant à susciter la discussion, leçons modifiables, jeux questionnaires, activités de collaboration, objets d’apprentissage non contextualisés.

Particulièrement pour les tablettes : beaucoup de texte (lecture), modèles de prise de note, feuilles de travail, pages d’activités structurées, jeux individuels, outils d’organisation personnelle.

Pénétration dans le marché

Par la suite, différentes statistiques sur les prévisions d’achat montrent que les TBI et tablettes se suivent en haut des listes d’intention d’achat, ainsi que dans le bas des listes de compression des budgets. Cependant, on rappelle effectivement que les TBI sont déjà bien implantés dans les classes, alors que les tablettes en sont à leurs débuts.

Miller Audrey

Sur Twitter : @millaudrey
Audrey est rédactrice en chef de L'École branchée. Elle s'implique dans l'organisation d'EdCamp Québec et du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER), ainsi qu'au sein du conseil d'administration de l'AQUOPS. En dehors de cela, elle est consultante en communication et formatrice en technologie éducative.