Il a vocation à créer ou à stimuler des liens entre les acteurs de la filière, entreprises, établissements publics et investisseurs en capital, à soutenir la recherche, le développement et l’innovation collaborative.
Le développement de la R&D, la croissance des entreprises, la mise en réseau de ses adhérents et leur promotion à l’international sont autant de missions pour soutenir la créativité et la compétitivité d’un secteur porteur de croissance : jeu vidéo, Design, Culture et Médias, Image et son, robotique, internet des objets, Ingénierie des connaissances, Formation numérique, Education ……
Cap Digital a ainsi soutenu depuis sa création en 2006, plus d’1 milliard d’euros de Recherche et Développement dont 441 millions d’euros d’aides publiques. Cap Digital organise également le festival Futur en Seine, rendez-vous mondial des forces vives de la création, de l’innovation et de l’économie numérique désireuse d’exposer, rencontrer, débattre, d’exprimer et de partager une vision du futur avec le grand public.
On comprend donc pourquoi cette association loi 1901, très proche des Universités et des laboratoires de recherche franciliens est partie prenante des débats actuels concernant le numérique dans l’Education et plus particulièrement celui qui fait l’actualité : Faut-il enseigner le code à l’école ?
En association avec Inria, seul Institut public de recherche entièrement dédié aux sciences du numérique qui invente avec ses 3400 chercheurs les technologies numériques de demain, Cap Digital a réuni au CNAM « les acteurs passés, présents et à venir de l’éducation au numérique » dans une journée d’échange qui a rencontré un très grand succès : « Décodez le code : les clés du numérique pour nos enfants. »
« Pour ouvrir le débat, donner la parole à tous les acteurs afin de créer des ponts pour que les acteurs se connaissent se parlent et voient des pistes pour travailler ensemble et continuer d’avancer. » nous confie Françoise COLAITIS, Déléguée générale adjointe de Cap Digital.
Il s’agit de « marquer le point de départ d’une réflexion collective, partager les bonnes pratiques et mesurer collectivement l’ampleur des transformations à accomplir dans l’institution scolaire. »
Si de nombreux enfants profitent déjà et on l’a bien vu avec un réel plaisir de l’apprentissage de ces nouveaux langages grâce au dynamisme d’acteurs pionniers, le vrai problème posé est celui du passage à l’échelle. Comment permettre à l’ensemble des enfants, d’accéder démocratiquement à cette littératie et à ces langages ?
« Il y a urgence ! » affirme l’Académie des Sciences .
Mais « transformer une société dans la façon qu’elle a d’éduquer ses citoyens, c’est un travail sur le long terme »
Alors, y-a-t-il contradiction ?
Claude TRAN
Dernière modification le jeudi, 23 octobre 2014