Je suis d’avis que les problématiques soulevées par ce directeur d’école innovant se retrouvent dans bien des juridictions scolaires, pas seulement au Nouveau-Brunswick. Au-delà des interrogations qu’il a, c’est surtout une invitation à réfléchir et réagir qu’il nous fait.
Voici les éléments de son billet qui m’ont interpellé, ainsi que mes réactions :
« Nous entendons souvent que nos élèves doivent maitriser les outils du 21e siècle. Il serait bon d’essayer de le faire avant la fin de celui-ci. Nous voilà déjà en 2017 et bien qu’il existe des tentatives de développement des nouvelles technologies ici et là, le développement de masse des outils technopédagogiques demeure loin pour la plupart des élèves du système éducatif. »
Je réagis : un constat difficile certes, pour celles et ceux qui depuis plus d’une décennie au moins, innovent dans l’intégration judicieuse du numérique pour enseigner et apprendre, souvent en marge de l’institution dans laquelle ils travaillent. C’est la toile de fond de mon billet aujourd’hui, qui cherche à voir comment un point de bascule (tipping point) pourrait avoir lieu, pour les bonnes raisons.
« Ce que je souhaite en 2017 est que nous mettions en éducation, beaucoup de ressources dans le développement de la pensée critique, de la créativité et de la curiosité. »
Je réagis : ceci n’est PAS en opposition avec la place du numérique, mais bien en parfaite extension et continuité d’une intégration judicieuse des TIC où prime avant tout les intentions pédagogiques claires qui visent le développement de ces compétences, rehaussées par des connaissances et des savoir-faire en appui solides aux actions, attitudes et dispositions citoyennes. « Reconfigurer les activités d’apprentissages », dit Roberto Gauvin… afin que l’élève soit actif et engagé pour apprendre.
Malheureusement, bien des élèves jouent TRÈS BIEN la « game » de l’école :
« En général, ils jouent le jeu en étant gentils et soucieux de compléter ce qu’ils ont à faire pour obtenir le jeton qui leur permettra d’aller au prochain niveau tout comme un jeu vidéo. La plupart connaissent les règles et s’y conforment. Ça me fait peur… »
Je réagis : je suis père de trois enfants qui ont eux aussi, joué le jeu de l’école et ce n’est qu’à l’extérieur de celle-ci que leurs véritables passions se sont confirmées. C’est un fait que j’avoue qui continue de me déranger et qui vient probablement teinter mon propos dans mes billets et mes présentations. J’en suis conscient et je me permets de l’exprimer car j’estime que je ne suis pas le seul qui en est témoin.
« L’école devrait être un milieu d’apprentissage, mais aussi un endroit où il est possible d’expérimenter, de confronter ses idées, de développer son rapport aux autres, de développer des compétences, de développer ses talents et sa confiance en soi. L’école n’est plus et ne doit plus être ce qu’elle était. Il faut donc discuter de moyens à prendre pour y arriver. »
Je réagis : Il importe de faire preuve d’audace et de créativité dans nos initiatives en éducation, avec en toile de fond une rigueur et un esprit ouvert. Car que peut-il arriver de pire que rien, comme le chante Daniel Bélanger ? SVP n’allez pas penser que mon constat de l’école d’aujourd’hui est de type binaire, 1 ou 0… Plusieurs belles choses ont lieu dans bon nombre d’elles.
D’ailleurs, je clame haut et fort que les enseignants AIMENT les enfants et les jeunes ainsi que leur profession, cela ne fait aucun doute dans mon esprit. Il faudrait juste qu’on passe à une école davantage de son temps, pour un monde en développement technologique massif et aux défis humains et sociaux majeurs. Par exemple, passons d’une culture de l’évaluation à une culture de l’apprentissage, dans un modèle d’école qui subsiste, conçu à l’origine à la fin du 19e siècle pour répondre à des impératifs industriels de l’époque et dont le modus operandi est encore d’office de nos jours (cloches, matières en silos, pupitres en rangs d’oignon…) Des jeunes du primaire dans vos écoles seront encore de ce monde en l’an 2100 ! Et oui, au-delà des constats il faut, comme le dit Roberto, discuter des moyens à prendre. Ce sera d’ailleurs l’objet d’un prochain billet de blogue, en co-écriture.
Et puis, pour encore trop d’enseignants, ce sentiment d’isolement :
« [D]es personnes veulent « Voir l’éducation autrement… », mais elles n’ont pas la chance de pouvoir le faire au jour le jour. D’autres changent le monde à leur façon, mais se sentent isolés et marginalisés par leurs collègues ou par leur organisation. D’autres sont curieux, veulent voir autre chose et cherchent des solutions. »
Je réagis : la force des liens faibles, c’est de pouvoir connecter et apprendre avec d’autres, qui sont aussi ailleurs. Tisser son réseau d’apprentissage professionnel et personnel devient, avec les médias sociaux comme Twitter, la forme la plus accessible et soutenue de développement professionnel.
« Les écoles deviennent donc de grands laboratoires qui cultiveront la créativité, l’expérimentation et la curiosité. Il faut enseigner et apprendre autrement en collaboration avec les autres. »
Je réagis : en 2 phrases, c’est exactement vers cela qu’il faut tendre, plus tôt que tard. Derrière cette description d’une école faite autrement, c’est le système-école au complet à revoir. Pour avoir un bon modus operandi, il faut d’abord et essentiellement un bon modus vivendi. Quand on est invité à penser à l’extérieur de la boîte, il faut absolument le faire de l’intérieur de la boîte, car ce sont les composants systémiques de l’école qu’il faut revoir afin de la reconfigurer pour permettre l’émergence de ces laboratoires d’innovations pédagogiques. Mais je tiens mordicus à ajouter qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : les gens innovants sauront identifier les éléments à revoir, à transformer, à conserver, à éliminer ou à parfaire. C’est comme le cas du nouveau curriculum en Finlande : ce sont de nouveaux rapports à la pédagogie et au système-école qu’il faut oser mettre en œuvre. (J’en parlais en 2014 dans un billet intitulé Tendances fortes, écosystèmes complexes, actions simples.)
Quant au curriculum et cette sempiternelle pseudo-opposition dichotomique [mes mots savants du jour] entre connaissances et compétences, j’estime que l’approche de la Finlande est superbe. Par contre, le traitement médiatique l’est moins : on ne supprime pas les matières comme l’indiquent les titres des journaux, elles surgissent autrement (qu’en silos), en interdépendance, comme dans la vie. Arrêtez de voir disciplines et compétences en opposition.
Ce sont de nouveaux rapports aux savoirs. Dans cette perspective, le système-école à voir autrement, calqué sur les silos de matières, est à transformer. Temps, organisation, rôles, leviers numériques, espaces physiques, stratégies pédagogiques, évaluation/rétroaction, partenaires en communauté : un « makeover » nécessaire afin de rester pertinent avec son temps.
En filigrane pour les concepteurs de programmes d’études et de profil de sortie du jeune : être créatif dans l’expression (pourquoi pas multimédia ?) d’un nouveau curriculum afin que les enseignants en saisissent davantage la portée, la complexité et les possibilités d’activités d’apprentissage. Et cette congruence s’étirera jusqu’à l’évaluation, qui fait partie cohérente de la démarche d’apprentissage et non une interruption pernicieuse de l’engagement rigoureux et du plaisir d’apprendre afin de voir « si le poisson peut grimper dans l’arbre ». Un exemple important qui surgit dans le paysage éducatif : les espaces créatifs (makerspaces). En une phrase courte : « Je fabrique, donc je sais. »
La formation continue, reconnue et valorisée + le leadership pédagogique sont, à mon avis, LES deux facteurs les plus importants pour un point de bascule pour « faire l’école autrement » (…en attendant que la formation initiale s’actualise…).
« Nous avons chez les francophones, un rattrapage à faire au niveau des technopédagogies. Le temps avance, les changements aussi. »
Je réagis : On ne peut plus vrai ! J’en appelle aux leaders francophones de partout car messieurs et mesdames qui éternisez le procès de la place des TIC en éducation, sachez que, sauf pour les pochettes d’innovations ici et là, le fossé numérique s’agrandit entre l’école et le reste de l’activité sociale. Il est de notre devoir moral et social de voir à ce que chaque jeune soit outillé pour vivre et s’accomplir dans un monde qui, à bien des égards, est tout autre que celui qu’on a connu et où le discernement et la pensée critique n’ont jamais été aussi importants à développer. À l’échelle macro, dans un monde où prime aujourd’hui une « économie de réseaux créatifs », selon Harold Jarche, le profil recherché comprend l’empathie, la créativité et la collaboration (je ne parle pas seulement du monde artistique ici). Le travail n’est plus routinier et standardisé ; des robots s’en occupent déjà. Et ce profil contribue à façonner l’identité de l’individu.
Il y a 7 ans déjà, j’écrivais un billet intitulé Les TIC et l’école du 21e siècle : un changement de paradigme qui s’impose… Dans ce billet, j’identifiais quatre cibles pour les TIC à l’école :
- Pour transformer l’enseignement ;
- Pour transformer l’environnement d’enseignement et d’apprentissage afin de répondre aux besoins du 21e siècle ;
- Pour assurer un accès équitable à l’apprentissage, partout, par tous et en tout temps ;
- Pour transformer les résultats d’apprentissages afin d’apprendre autrement.
Pour y arriver, il faudra :
- INSTALLER LES CONDITIONS nécessaires à l’émergence d’un nouveau paradigme de l’enseignement et de l’apprentissage;
- FACILITER L’INNOVATION ET LA CRÉATIVITÉ en salle de classe et à l’école, pédagogiquement et professionnellement ;
- ACCOMPAGNER les enseignants dans leur introspection personnelle/professionnelle ;
- RÉSEAUTER les acteurs en éducation afin d’éviter l’isolement professionnel ;
- ESSAYER des nouvelles façons de faire [*Note de 2017 : et notamment s’appuyer sur les données de la recherche et des pratiques éprouvées, de concert avec les savoirs d’expérience. D’ailleurs, Marc-André Girard écrit : « En fait, peut-être que l’école de demain se situe quelque part entre les données probantes issues de la recherche scientifique en éducation et l’audace pédagogique des enseignants exerçant leur jugement professionnel en connaissance de cause ? »]
- PARTAGER ses succès mais aussi ses défis et échecs, afin d’apprendre d’eux et ensemble ;
- VALIDER les pratiques gagnantes ;
- RESTER EN VEILLE technopédagogique car c’est un domaine en constante évolution rapide.
La « e-pédagogie », ou pédagogie tout court, prendra alors tout son sens :
le point de mire N’EST PAS l’outil, mais bien l’usage judicieux qu’on en fait, au nom des apprentissages. Je suis conscient que j’ai déjà dit/écrit ceci à quelques reprises mais je suis aussi conscient que bien des gens le liront pour une première fois. Je suis en faveur d’une recirculation des idées. Ça aide à contaminer positivement.
On revient en 2017…
Il faut redire, exprimer à nouveau, parfaire, continuer à solliciter une mobilisation des acteurs clés en éducation… bref, persévérer et rester résilient, tout en ayant un esprit ouvert à apprendre continuellement (un droit à l’erreur qui permet de grandir) et rester en veille afin de s’appuyer sur des pratiques éprouvées et l’apport de la recherche actuelle en éducation…
Mais au fond, on fait tout cela pour qui ?? Hier matin, je lisais cette excellente entrevue avec Anne-Marie Poirier, qui nous rappelle avec grande justesse qui sont les jeunes avec qui on interagit au quotidien, dans un monde en profondes mutations, notamment technologiques.
- Les jeunes sont plus sensibles aux causes (ils ont des choses à dire et à faire).
- Ils veulent s’engager mais n’ont pas toujours les outils. C’est en lien, à mon avis, avec ce que la Finlande cherche à instaurer:
- La métaphore de la carapace du homard, de Françoise Dolto, est à point. Pris entre l’enfance et l’âge adulte, l’ado reste un peu vulnérable et la présence d’adultes aimants et compatissants reste essentielle. Certains se cachent sous les rochers…
- « Quand on parle aux ados, quand on s’intéresse à ce qu’ils sont, ils ont des étoiles dans les yeux. Les élèves, ici, ils viennent souvent juste jaser. Ce lien est important ! Les jeunes sont fiers quand ils ont ce lien avec des adultes. » Voilà notre raison d’être en éducation. Point. Tout y est.
En même temps, je reçois un courriel de Samuel (élève du secondaire au NB fr) qui me demande comment faire afin qu’ils puissent proposer aux autorités « un projet afin d’avoir Internet dans toutes les écoles ». Quels sont les défis à entrevoir et les succès à viser ? Des sentiments mixtes m’habitent : wow, des jeunes qui veulent faire bouger les choses mais des adultes qui ne voient pas encore la pertinence d’une école réseautée au monde, ouverte, performante ET sécuritaire… Vous ai-je mentionné la persévérance et la résilience ?
En même temps, je reçois un message de cette directrice d’école primaire en Beauce, Mélanie Boissonneault, qui nous invite à s’engager à faire autrement :
« Nous sommes ceux et celles qui, malgré notre bagage éducatif traditionnel, devons briser ce cadre et faire avancer les choses… D’abord et avant tout, il faut prôner par l’exemple.
Je suis prête. Et vous ? »
Bravo !
* * *
Dans son superbe livre sur le sketchnoting (croquinotes, en français), Sylvia Duckworth nous offre sa liste de vérification pour l’enseignante/enseignant d’aujourd’hui (page 180)
À la lecture de ce schéma, si on focusse sur le numérique comme finalité, l’attention sera tournée vers ceci :
Par contre, si on situe l’enseignement dans une nouvelle perspective de développement de compétences globales, on pourra lire :
Devant cet appel enthousiaste, il faut se rappeler des défis de l’intégration du numérique à l’école.
Il y a 2,5 ans, je les indiquais ainsi…
Les défis que l’on comprend et que l’on sait résoudre :
- Créer des occasions d’apprentissages authentiques
- Intégrer l’apprentissage personnalisé
Défis que l’on comprend mais dont les solutions restent évasives :
- La communication et pensée complexes
- La sécurité des données d’élèves
Défis difficiles à définir et à résoudre :
- La compétition venant de nouveaux modèles d’éducation
- Maintenir la pertinence de l’éducation formelle
Concrètement, il importe aussi de partager, de collaborer et de sortir le plus grand nombre d’enseignants d’une forme d’isolement professionnel.
Josée Portelance offre à tous les enseignants une façon fort simple de partager l’innovation :
Et il est plus que temps de s’attaquer en profondeur sur le système-école, c’est-à-dire ses composants systémiques (je dis composants, pas contraintes).
Si l’émergence des médias sociaux des 15 dernières années ont peu (ou marginalement) fait changer l’école de base, est-ce que drones, robots, intelligence artificielle, nanotechnologies, assistants intelligents dans nos maisons et nos bureaux, stockage de données via l’ADN, réalité virtuelle et autres développements qui surgiront feront en sorte que la société se mobilisera enfin afin de procurer des leviers forts (lire : exploitation judicieuse de la technologie pour apprendre et collaborer) pour une école « humanisante » où CHAQUE élève pourra s’accomplir dans le cadre de son projet de vie et de carrière ? Ne ratons pas le rendez-vous maintenant.
L’école = un lieu de connexions, de toutes les sortes !
Je reprends une conclusion écrite en 2010, où je cite Meirieu et Frackowiak. Elle me semble toujours pertinente :
« Quand on analyse sérieusement ces obstacles, on mesure à quel point l’ambition d’un développement des TIC à l’école ne peut avoir de sens et d’efficacité que si elle est inscrite dans un grand projet éducatif moderne, neuf, démocratique, lui-même inscrit dans un projet de société qui ne se satisfait pas des indicateurs matériels, quantitatifs, financiers pour soutenir un développement éducatif durable, qui s’engage avec détermination vers le progrès et vers l’émancipation de l’homme, la personne et l’être social, et qui redonne de l’espoir [à] chacun. » [lien]
Et pour y arriver, on aura besoin de plus d’agents de changement tels que Anne-Marie Poirier, Roberto Gauvin, Sylvia Duckworth, Marius Bourgeois, Normand Brodeur, Alain Poitras, Marie-Élaine Jobin, Bruno Devauchelle, Michel Guillou, Laurence Juin, Fanny Peissik, Annick Arsenault-Carter, Sébastien Reindeers, Margarida Romero, Sylvie Blain, Marc-André Girard, Isabelle Sénécal, Éric Caron, Vincent Lemieux, Sébastien Stasse, Pierre Roy, Geoffroi Garon, Monique Lachance, Joël McLean, Marie-Claude Gauthier, François Taddei, Manon Richardson, Pierre Gagnon, Pat Giroux, Michel Choquette, Lucie Pearson, Céline Drouin, Ollivier Dyens, Mario Asselin, Marcel Lebrun, Monique Chartrand, France Brunet, Shauna Nero, Linda Dalpé, Rino Morin Rossignol, Anick Sirard, Michel Serres, Yves Doucet, Nancy Brousseau, François Bourdon, Mélanie Bourgault, George Couros, Guy April, Ron Canuel, Benoit Petit, [VOTRE NOM ICI] et combien d’autres ! de mon réseau qui continuent de m’inspirer et d’inspirer autour d’eux… Ce qui est visé : le point de bascule.
Une école intéressante certes, mais qui n’existe pas ? Non, on la voit déjà ici et là, comme nous le présentait si bien Nancy Brousseau. Des pistes pour l’école de 2025 ? Les diapos no. 33 à no. 35 en offrent 22 ! Des exemples concrets d’écoles innovantes ? Voir les diapos no. 37 à no. 47. Soyez inspirés et osez ! Évidemment, d’un point de vue plus pragmatique il devient impératif que l’école, dans et avec sa communauté, dispose de liberté d’action (et de bonne redevabilité, par le fait même).
Avec la liberté vient la responsabilité. C’est à mon avis une prémisse importante quand on parle autonomie et gouvernance. Ajoutez une forte dose de leadership et de sens de l’innovation et regardez bien ce qui en résultera, exprimé par le succès (et je ne parle pas de notes aux examens) de chaque élève.
(Tiré de : « Innover, croître, inspirer ». Présentation de Nancy Brousseau, 7 décembre 2016 au CFORP-TacTic)
En terminant, je m’adresse ici DIRECTEMENT au politicien (oui, vous !), au fonctionnaire d’un ministère de l’Éducation, au parent, à l’enseignante et à l’enseignant, au directeur et à la directrice d’école, au conseiller pédagogique, à l’entrepreneur qui envoie ses enfants à l’école, au journaliste, au prof d’université, au citoyen concerné, aux grands-parents, au jeune qui veut changer le monde :
Et VOUS TOUS, qu’allez-vous ACTIVEMENT faire en 2017 pour contribuer à cette école faite autrement ? C’est au fond la vraie question à se poser !
Jacques Cool
Initialement publié ici ! https://zecool.com/2017/01/05/2623/
Dernière modification le samedi, 14 janvier 2017