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Informatique à l’école ? le point de vue de Gilles ROUSSEL - Gilles ROUSSEL est Président de l'Université Paris Est et en charge du dossier ESPE à la CPU
Gilles Roussel est président de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée et président de la commission de la formation et insertion professionnelle de la Conférence des Présidents d'Universités donc en charge du dossier ESPE.
Il a bien voulu répondre aux questions qui se posent sur les modalités d'organisation pédagogique de ces Ecoles Supérieures du Professorat et de l'Education que les Universités ont mis en place quatre mois après l'adoption définitive par le Parlement de la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République qui les a instituées.

Deux points font l’objet de cette interview réalisée à l’occasion de l’intervention de Gilles ROUSSEL à EducPros :
 
Comment s’harmonisent les enseignements disciplinaires essentiellement assurés par des professeurs d’université et celui du tronc commun à tous les futurs enseignants où interviennent des acteurs de l’école de terrain ?
Comment l’université joue-t-elle son rôle dans la formation au et par le numérique au sein des ESPE ?
 
Gilles ROUSSEL, Professeur d’Université, ancien élève de l’ENS Ulm, docteur en Informatique a également dirigé le laboratoire d’informatique Gaspard-Monge de l’université de Marne-la-Vallée. Son avis sur la place de cette discipline dans l’enseignement, alors qu’un nombre de plus en plus grand d’universitaires, d’économistes, de prospectivistes s’inquiètent du retard de la France sur ce dossier et qu’un nombre croissant de pays ont déjà pris les décisions qu’impose la révolution numérique en cours dans nos sociétés.
 
L’Elysée va recevoir une délégation venue remettre au Président de la République une lettre ouverte mise en circulation le 24 février dernier demandant explicitement "de faire entrer l’informatique en tant que discipline à part entière dans le système éducatif français, avec des initiations à l’école primaire et une entrée dès le collège".
 
Les français s’interrogent en effet sur la place de cet enseignement dans l’école. Selon le nouveau baromètre INRIA 2014- TNS SOFRES ils "plébiscitent un enseignement du numérique à la fois concret pour le quotidien mais aussi fondamental" puisqu’ils seraient 64% à souhaiter comprendre les langages de programmation et 50% à savoir coder les logiciels. Ils seraient 75% a souhaiter que des cours d’informatique et des sciences du numérique soient proposés aux élèves avant la classe de terminale.
 
Aujourd’hui seuls les élèves de terminale S dans un nombre limité de lycées peuvent suivre cet enseignement optionnel qui rencontre un très grand succès auprès des élèves limité par le manque d’enseignants formés..
 
Est- ce suffisant ?
Que peut on apprendre des établissements qui comme l’Ecole 42 investissent ainsi l’avenir ?
Comment poser le problème pour tenter de le résoudre ?
Gilles ROUSSEL répond à ces questions 

Claude TRAN


http://www.franceinfo.fr/education-...

Crédit photo : EducPros

Dernière modification le lundi, 10 novembre 2014
Tran Claude

Agenais de naissance Claude TRAN a été professeur de Sciences Physiques en Lycée, chargé de cours en Ecole d’Ingénieur, Inspecteur pédagogique au Maroc, chef d’établissement en Algérie comme proviseur du lycée français d’Oran ; en Aquitaine il dirigera les lycées Maine de Biran de Bergerac, Charles Despiau de Mont de Marsan et Victor Louis de Talence. Il a été tour à tour auteur de manuels scolaires, cofondateur de l’Université Sénonaise pour Tous, président de Greta, membre du conseil d’administration de l’AROEVEN, responsable syndical au SNPDEN, formateur IUFM et MAFPEN, expert lycée numérique au Conseil Régional d’Aquitaine, puis administrateurà l'An@é, actuellement administrateur Inversons la classe, journaliste à ToutEduc, chroniqueur à Ludomag.