Frédéric Bernard, Maître de conférences en neuropsychologie, Université de Strasbourg publie sur The Conversation :  L’entrée à l’école primaire coïncide avec la découverte des savoirs fondamentaux qui vont structurer la vie et la personnalité des élèves. La lecture implique de passer par un apprentissage relativement long, sur plusieurs années, et plus ou moins difficile selon les élèves, ce qui représente un défi croissant dans une société caractérisée par un mouvement d’accélération.

Au Québec, le drame de la rentrée scolaire 2023 est le manque d’enseignants légalement qualifiées, c’est-à-dire des enseignants qui ont reçu une formation professionnelle en éducation telle que dispensée par les universités. Plusieurs adultes non légalement qualifiés font donc leur entrée au service public responsable de la scolarisation des enfants et des adolescents en ce début d’année scolaire 2023/24. 

C’est à leur intention ainsi qu’à celle que le sujet intéresse que j’ai conçu ce court guide de pratique, quelques recommandations selon ma conception personnelle de l’enseignement et de l’éducation pour guider ces néophytes de l’enseignement dans cette tâche fondamentalement humaine qui consiste à occuper dans le calme et l’harmonie 25 à 30 jeunes quasi quotidiennement et aussi évidemment veiller à leurs apprentissages selon les principes des programmes scolaires du Québec.

Ce guide a été écrit en fonction des particularités des écoles et des écoliers du Québec.

Il aura fallu la crise sanitaire Covid 19 et ses confinements pour révéler l’utilité des technologies numériques dans l’enseignement, pour assurer les cours à distance d’abord, puis pour renforcer les méthodes de transmission des connaissances utilisées jusque là. Au delà des considérations pédagogiques, la fracture numérique mise en évidence chez les apprenants comme chez les formateurs, a relancé un débat de fond et accéléré l’ évolution du rapport de l’« école » au numérique qui impacte déjà les pratiques en France et ailleurs dans le monde.

L’intelligence artificielle est omniprésente dans notre société, dans notre quotidien et le monde de l’éducation n’échappe pas à cette transition. De nombreuses  solutions intégrant des systèmes d’intelligence artificielle apparaissent dans le but d’offrir de nouvelles possibilités pour les apprentissages grâce à des programmes capables d’acquérir des informations et de fournir des prédictions via le traitement de grandes bases de données.

Les enjeux climatiques, sociétaux, écologiques, économiques auxquels nous sommes confrontés nous incitent à trouver de nouvelles solutions pour habiter un monde qui ne cesse de se dégrader sous nos actions conjuguées. Chaque discipline, chaque territoire, chaque acteur public ou privé se pose des questions de ce qu’il peut faire.

Si vous accueillez cette année des élèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP) ou en situation de handicap, découvrir le Lab’inclusif, le nouveau lieu de référence en Mayenne pour échanger, partager et expérimenter du matériel inclusif !

On rêve souvent d’avoir des élèves autonomes et on se demande parfois si des élèves de maternelle ou primaire ne le sont pas plus qu’en collège. Mais peut-être ne parlons-nous pas exactement de la même chose… Voici une nouvelle gazette (10’21”) pour dresser les grandes lignes de ce vaste sujet.

Ce manuel est l’un des livrables du projet AI4T (Artificial Intelligence for and by Teachers ), lancé il y a plus de 2 ans.

AI4T ? Un consortium européen de 5 pays (France, Slovénie, Italie, Irlande, Luxembourg) a obtenu un soutien européen de type Erasmus+ Key action 3 pour réfléchir à la façon de former les enseignant·es à l’IA, dans un monde dans lequel on devinait déjà que celle-ci allait jouer un rôle important dans l’école.