En mai dernier, quelques jours avant les élections européennes, des étudiants assistent à une conférence au Centre d’éducation des adultes d’Espoo, près d’Helsinki. Jussi Toivanen, directeur de la communication au cabinet du Premier ministre, dresse la liste des méthodes utilisées pour tromper les utilisateurs sur les réseaux sociaux : manipulation d’images et de vidéos, demi-vérités, intimidation, faux profils… Il explique comment identifier les bots, ces logiciels informatiques dont l’utilisation peut être malveillante : recherche dans les bases d’images, évaluation du volume de posts par jour, vérification des traductions incohérentes et des informations personnelles. La leçon se termine par l’analyse d’un deepfake, ces contenus vidéos ou audio truqués mais difficiles à distinguer d’un contenu authentique. CNN s’est penché sur les dessous de la méthode finlandaise de lutte contre les fausses informations.
Une cause nationale
Le cours de Jussi Toivanen fait partie d’une initiative lancée par le gouvernement finlandais en 2014, deux ans avant que la Russie ne s’immisce dans les élections américaines. L’objectif est de former les étudiants, les journalistes et les politiciens à lutter contre les infox.
Cette initiative est l’un des volets d’une approche multi- et inter-sectorielle visant à préparer les citoyens finlandais aux enjeux numériques d’aujourd’hui et de demain.
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Photo : Crédits : CNN.com, mai 2019.