Un joli thème : « penser l’école… penser à l’école »
Pour cette édition s’inscrivant tout-à-fait dans les préconisations des Programmes officiels et des réflexions actuelles menées en pédagogie, du beau monde à l’affiche : Philippe Meirieu, Sylvie Cèbe, Christine Passerieux, André Tricot, Michel Grandaty, Viviane Bouysse, … Près de 1500 personnes ont fait le déplacement pour cette manifestation qui confirme son statut de rendez-vous annuel de l’Ecole Maternelle.
Des décors réalisés par les enfants, des expositions, des ateliers, des conférences
De belles créations plastiques ont permis d’égayer le palais des congrès albigeois un peu vieillissant.
Les expositions pédagogiques proposées par des enseignants ont permis d’ancrer dans la pratique le précepte de Descartes : « Je pense donc je suis », et ce dès l’école maternelle. Précepte décliné sans grande innovation dans les propositions pédagogiques, mais le but était bien ailleurs : se mettre dans la tête de nos petits élèves pour faire évoluer nos gestes professionnels en vue de leurs apprentissages.
L’ensemble du congrès étant tout entier dévolu à la volonté de comprendre tout ce qui permet à l’enfant de construire sa pensée à l’école.
Les conférenciers ont rappelé chacun à leur façon les principes à ne pas perdre de vue lorsqu’on enseigne auprès de jeunes enfants :
La bienveillance, l’éveil à la curiosité et à la réflexion, la passion d’apprendre et de faire apprendre, mais aussi un appel à la « décélération »comme le préconise Meirieu. Là encore, des propos clairs, efficaces et teintés d’engagement qu’il fait parfois du bien de réentendre…
Penser l’école pour éviter de la panser.
Une édition donc toute en simplicité, mais en réaffirmation des valeurs et des prérogatives qui font de notre Ecole Maternelle un véritable laboratoire de la réflexion pédagogique.
Séverine Haudebourg
Dernière modification le vendredi, 14 juillet 2017