Ces interviews révèlent comment et pourquoi les acteurs de terrain expérimentent et innovent dans leurs pratiques de chaque jour et participent ainsi à de meilleures réussites des jeunes
Anne HIRIGOYEN est professeur de Lettres.
Pourquoi ce choix ? "Une façon d’agir et de ne pas être dans l’impuissance" "Je vois les élèves dans des situations très variées". "Je travaille en équipe avec beaucoup de concertation"
Comment agir ?
« En donnant plus de place à l’oral sans négliger l’écrit. » Mais à quoi sert un « donneur de parole » dans la classe ? Et un « testeur de connaissances » ?
"En évaluant les compétences " et "on ne fait pas redoubler !"
En organisant de « vrais conseils de classe où tous les élèves sont présents et où on s’impose à donner des conseils très précis que l’on peut évaluer très vite ».
Et le numérique ?
« L’école doit s’emparer du numérique » … Pour le moment : "Ça textote en cachette"
Marie Lise ROBIN est professeur d’anglais.
Sa fille a été scolarisée dans cet établissement.
Pourquoi ce choix ? "Je trouvais que le système scolaire traditionnel était un peu ennuyeux et pas très stimulant"
Comment ?
" Un enseignement de langues en petits groupes avec des cours traditionnel le matin et des ateliers l’après-midi " et surtout une grande « pratique de l’oral avec une évaluation des compétences conforme au CECRL »
Sabrina MICHAELA est CPE au collège
Pourquoi ce choix ?
Des circonstances particulières ...."J’étais ravie quand j’ai appris ma nomination".
Comment ?
"Ma fonction est complètement différente de celles des années précédentes" "Le plus c’est l’intégration dans l’équipe .... il m’arrive de construire un cours et d’intervenir avec les enseignants, en anglais, en histoire, en technologie.."
Les rôles s’interpénètrent car "chaque professeur est tuteur d’une douzaine d’élèves "... "Le rôle du CPE est donc décentré" Et « j’ai de plus des relations de proximité avec chaque tuteur"
Un établissement où le partage semble permanent, où le décloisonnement des disciplines, des locaux, des activités, des responsabilités sont des réalités.
Une seule d’entre elles, au détour de la conversation aura admis :
"On est davantage présent"
Mais au regard du réel plaisir de travailler autrement cela ne semble pas être déterminant pour avoir envie de quitter cet établissement atypique.
Claude TRAN
Réalisation 2013
Marie Lise ROBIN professeur d’anglais au collège Clisthène
Anne HIRIBAREN professeur de Lettres au collège Clisthène
Sabrina MICHAELLO CPE au collège Clisthène
Dernière modification le lundi, 10 novembre 2014