Résumé du film
Début juillet. Une classe de « tout petits » d’une école maternelle du quartier des Minguettes, à Vénissieux dans le Rhône, découvre le monde mystérieux d’une ferme pédagogique. Les enfants resplendissent de joie de vivre. Générique. Choc des images : dix mois plus tôt, c’est la rentrée des classes. Les mêmes bambins, alors âgés de deux ans, pleurent à chaudes larmes. Ils quittent papa et maman pour la première fois. Et entre les deux, une année scolaire et… un tournage étalé sur dix mois pour le film « Lundi, c’est violet ! ». Nous sommes dans un monde étrange, où les jours de la semaine portent des noms de couleurs.
Ce monde, c’est celui des « tout petits » - autrement dit des enfants de moins de trois ans – d’une école maternelle d’un quartier populaire. Mamadou, Kyria, Mikhaïl et leurs camarades apprennent à vivre ensemble, à parler la langue française, alors que, parfois on ne la parle pas à la maison, en même temps qu’ils s’ouvrent à la vie et découvrent le monde.
Ils mettent, par exemple, le doigt dans la peinture (au sens propre et figuré), s’éclatent avec des malles de jouets, se passionnent pour l’art plastique, le bricolage, le jardinage, se font des frayeurs en gymnastique et gouttent à une foule d’autres activités humaines, comme le chant choral. Mais ils apprennent aussi à se laver les mains, à aller aux toilettes de façon autonome, à dire « merci » et à partager leurs jouets.
Géraldine, la « maîtresse de la classe », nourrit le film d’explications sur les « pourquoi » et les « comment » de son métier de professeur des écoles en toute petite section ; métier finalement peu connu. Elle n’hésite pas, non plus, à faire part de ses interrogations et de ses doutes, ainsi que de ses difficultés, mais, surtout, de ses joies d’aider aux progrès et à l’épanouissement des ces enfants.
Le spectacle de fin d’année articule, un peu comme le ferait un puzzle, tous les apprentissages abordés au fil des mois. Ce jour là, tout prend sens pour les enfants et, surtout, pour les parents. Pour tout regard extérieur, aucun doute : il faut scolariser, dès deux ans, les enfants issus des quartiers populaires. Les métamorphoses d‘Hadjer, d’Abderrahmane et de Kemal-Efe, etc. en sont les meilleures des preuves vivantes.
Une coproduction Comic Strip Production / France Télévisions
Réalisation Jean Paul Julliand
Un teaser de 2’30" pour donner une idée du contenu du film...