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Noha Najjar, Docteure en sciences de l’éducation, chercheuse à l’université de Toulouse II,  a présenté en 2015 une thèse intituléeL’impact de l’usage des Tice sur l’apprentissage des enfants et jeunes dyslexiques, dysorthographiques et dyscalculiques: l’autonomie et l’estime de soi. " Que savons-nous aujourd’hui sur l’usage des technologies de l'information et de la communication par les enfants à besoins éducatifs particuliers ? Pour quel but, utilisent-ils le numérique et pour quelle fréquence? Est-il limité au travail dans le milieu scolaire ou prolongé à leur milieu social aussi? Et quel sera l'effet de ces pratiques numériques sur leur rendement scolaire, l'estime de soi et l'autonomie à l’apprentissage? "

Noha Najjar rappelle les gestes mentaux de l'apprentissage

 

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Noha Najjar rappelle les différents supports pédagogiques qui ont été apportés par les techniques d'information et de communication.

 

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Les actions au bénéfice des troubles de l'apprentissage

Au niveau du langage écrit : une meilleure perception et reconnaissance des objets visuels écrits.

Au niveau de la production écrite : amélioration des traces graphiques, de l'orthographe, de la morphologie, de la syntaxe de la structuration des récits.

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Au niveau de l'attention

Au niveau de la mémoire et de la charge cognitive : la forme verbale et imagée renforce le stockage des connaissances et en facilite l'accès ultérieurement.

Au niveau de la relation à la tâche : pratiques d'essais sans le même statut de l'erreur, diversité des stratégies.

Au niveau de la motivation et de l'estime de soi.

Favoriser l'autonomie, c'est ce que Caroline Huron contribue à mettre en place chez les enfants dyspraxiques.

 

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Caroline HURON est Docteure en médecine, psychiatre et chercheuse en Sciences Cognitives dans le Laboratoire de Neuroimagerie Cognitive de Neurospin, dirigé par le Professeur Stanislas Dehaene.

Ce laboratoire explore les bases cérébrales des fonctions cognitives, chez l'homme normal et chez certains patients neurologiques, en développant et en exploitant les méthodes modernes de la neuro-imagerie conjointement à l'utilisation de paradigmes expérimentaux issus de la psychologie cognitive.

Elle intervient lors de ces rencontres. Elle démontre combien il est difficile (voire impossible) de réaliser certaines tâches avec ces problèmes de coordination, la lenteur et la maladresse augmentant les possibilités d'erreurs.

Les recherches de Caroline Huron visent à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau des enfants dyspraxiques en utilisant des méthodes de la psychologie cognitive et de la neuroimagerie. Depuis 2009, elle développe une approche de la dyspraxie associant une démarche de recherche fondamentale en sciences cognitives et des propositions concrètes pour aider les enfants dyspraxiques à l’école.

Ses travaux portent notamment sur l’écriture manuscrite, les compétences numériques et la perception du temps des enfants dyspraxiques et sur les régions cérébrales impliquées dans la dyspraxie. En lien avec son activité de recherche, elle crée l’association « Le Cartable Fantastique » qui a pour objet de faciliter la scolarité des enfants en situation de handicap, et plus particulièrement dyspraxiques, qui ont des troubles de coordination motrice.

Des recherches, des propositions, des avancées et toujours des questions

"Les outils du numérique ne sont plus des outils de compensation à un handicap mais des aides pour rendre le savoir accessible à tous.

Restent posées la question de l'évaluation, de l'égalité d'accès, de la formation des enseignants à ces challenges "... Noha Najjar

 

Restent aussi posées la question des accompagnants au quotidien et celle de l'inclusion numérique pour chacun,  dans un monde désormais connecté qui modifie notre culture, notre travail, nos relations.

 

Dernière modification le vendredi, 14 octobre 2022
Laurissergues Michelle

Présidente et fondatrice de l’An@é, co-fondatrice d'Educavox et responsable éditoriale.