Et pourtant l'aide sociale à l'enfance traverse une crise sans précédent: plus de 2000 élèves vivent sans solution d'hébergement selon l'UNICEF et 11% des jeunes Français sont concernés par l'inceste. Inacceptable, indécent, déplorable. Pire, le pacte des solidarités n'a toujours pas été mis en oeuvre, tout comme l'observatoire de la non-scolarisation.
Les droits de l'enfant ne sont pas toujours prioritaires. Au moment de la loi immigration, les très nombreuses violations de ces droits ont très peu intéressé le gouvernement. Il en va de même pour la justice pénale des mineurs délinquants. Non, l'enfance n'est décidément pas une priorité. Et pourtant, des besoins colossaux apparaissant autant pour les mères mono-parentales que pour les familles précaires. Elisabeth BORNE, alors première ministre avait promis de s'en occuper.
Au fond, rien de très surprenant. En 2017, Emmanuel Macron, avec l'aide d'Edouard PHILIPPE avait complètement supprimé ce ministère, jusqu'en 2019 où, sous la pression d'associations,et de collectifs, il a été rétabli. Sauf que Michel BARNIER a rétréci considérablement son champ d'intervention, passant d'un ministère de L'Enfance et des Familles à celui de la Petite Enfance. L'arrivée de François BAYROU se place donc dans la continuité de ce qui était avancé!! C'est à dire pas grand chose d'autre que la carotte et la bâton.
"Le plus grand mal que tu puisses leur faire, c’est de promettre et de ne pas tenir. D’ailleurs tu le paieras cher et ce sera justice" disait le grand éducateur Fernand DELIGNY...
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Dernière modification le mercredi, 08 janvier 2025