Avant, les jeunes travaillaient pour le bac, et le fameux sésame en poche, ils avaient le droit de poursuivre dans le supérieur. Ce n'est plus forcément le cas aujourd'hui ! L'absence de transparence des algorihmes locaux et la réputation du lycée d'origine brouillent les pistes. Ainsi assistons-nous à une ségrégation territoriale sur des préjugés de classe qui génèrent de la frustration chez des élèves recalés par Parcoursup avec des notes excellentes.
L'éducation est une priorité pour le gouvernement mais l'éducation... privée. Parcoursup s'avère être en effet une stratégie commerciale pour ouvrir un marché de l'éducation : le supérieur privé est en plein essor, le coaching en orientation également, les banques affûtent leurs prêts étudiants. Ainsi une forme d'aliénation fondée sur la concurrence faussée, la sélection, l'argent remplace-t-elle aujourd'hui le contrat social établi jadis entre notre société et la jeunesse..
Une seule solution : investir dans l'enseignement secondaire et supérieur pour être à la hauteur de la poussée démographique des années 2000 Il faudrait lancer un vaste plan "Université 2030" avec la création de places supplémentaires, en construisant des universités, des IUT. Si nous voulons que les jeunes puissent vivre pleinement, nous devons investir massivement dans l'école.
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Dernière modification le mardi, 04 avril 2023