C’est par ce billet écrit en vocabulaire avec des élèves de CE2 que vous comprendrez, si vous donnez votre langue au chat ou si vous vous sentez léger comme un oiseau, qu’il n'y a pas besoin de chercher la(les) petite(s) bête(s) à l’école pour vivre avec ! La preuve...

En classe, il y a les élèves qui sont gais comme un pinson, voire bavards comme une pie ou alors muets comme une carpe. Il y a ceux qui se disent avoir une tête de linotte pour apprendre les tables d'addition ou de multiplication alors qu’ils ont une mémoire d’éléphant. Et pourtant, tous sont avides d’apprendre, curieux comme une chouette. Il suffit de leur mettre la puce à l’oreille pour les voir malins comme un singe ou rusés comme un renard, déjouer les pires problèmes… mathématiques !

Puis,  la journée avançant, la récréation se faisant sentir, certains commencent à avoir des fourmis dans les jambes, on baille aux corneilles, on compte les moutons, on commence à prendre la mouche ou bien on voit des araignées au plafond… C’est alors que la sonnerie retentit ! Qu’il fasse beau temps ou un froid de canard, que ce soit la fête à la grenouille par un temps de chien, ils n’ont  même pas la chair de poule face à tous les loups qui rôdent sur nos cours d'école : loup touche-touche, loup glacé, loup perché, loup couleurs, loup bougie…

Bien vite, ils seront de retour en classe, rapides comme la gazelle et frais comme un gardon pour aborder et comprendre de nouvelles notions que l’enseignant pense déjà rapides et faciles à intégrer mais attention, il ne faudra pas vendre la peau de l’ours avant de…

Et c’est ainsi, chaque jour, que toutes ces petites bêtes vivent en classe et dans l'école dévorant les mots avec un appétit de loup comme... des ani-mots pas si bêtes !

Gaëtan Després (professeur des écoles CE2), Mickaël Roux (dessinateur BD), Dawid (coloriste BD)
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