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« Fablabs en milieu scolaire : que dit la recherche ? » d’Elodie Hippolyte, doctorante en sciences de l’éducation et de la formation au laboratoire LISEC de l’université de Haute-Alsace. Cet article QDLR analyse les fablabs scolaires à partir d’une revue de la littérature scientifique composée de 24 articles internationaux. Les fablabs, en tant qu’espaces d’innovation pédagogique, offrent un cadre d’apprentissage fondé sur des pédagogies actives en rupture avec l’enseignement dit traditionnel. De nombreux bénéfices pour l’ensemble de la communauté sont relatés : inclusion, sens des apprentissages, motivation, développement de compétences transversales et spécifiques. Toutefois, cela ne peut fonctionner sans un fort investissement en matière de formation et d’accompagnement.

Le premier FabLab, littéralement laboratoire de fabrication, aurait vu le jour au début des années 2000 à l'initiative de Neil Gershenfeld, directeur du Center for Bits and Atoms (CBA) du MIT (Bottollier-Depois, 2012 ; Eychenne, 2012). Depuis le nombre de FabLabs dans le monde est en pleine expansion, passant de quelques initiatives locales au début du siècle à 2 563 en date du 2 septembre 2024 (Labs|FabLabs, 2024). La France, avec 234 FabLabs adhérant à la Charte des FabLabs du MIT, se place au premier rang mondial du nombre de FabLabs dans un pays. Ainsi, 9 % des FabLabs mondiaux se situent en France.

Initialement réservés à l'industrie ou aux universités, les FabLabs ont progressivement investi le champ éducatif. Nous avons assisté à une institutionnalisation (Lhoste et Barbier, 2016) et à une appropriation de ces espaces par le milieu universitaire et, plus récemment, par le milieu scolaire.

Le présent article est issu d’une recherche doctorale financée par Réseau Canopé, portant sur le dispositif « FabLab à l’école ». En introduction de la recherche, une revue de littérature scientifique sur les FabLabs scolaires a été effectuée afin de cartographier l’état de l’art sur ce sujet. 477 articles ont été recensés dont 47 en sciences de l’éducation et de la formation. Après élimination des doublons et conservation des articles portant uniquement sur les FabLabs en milieu scolaire, le corpus étudié comprend 24 articles scientifiques internationaux. Que dit la recherche sur les FabLabs scolaires ? Que permettent les FabLabs scolaires et quelles en sont les limites ?

Le FabLab scolaire : un espace inclusif propice aux apprentissages et au développement de compétences

Les FabLabs scolaires viennent rompre avec l’enseignement traditionnel du fait de leur fonctionnement, de leur organisation et de leur aménagement.

Ainsi, les pédagogies actives (Arusievicz et al., 2022) favorisent un apprentissage par projet (Aleixo et al., 2021 ; Arusievicz et al., 2022) et par les pairs (Arusievicz et al., 2022), un fort caractère interdisciplinaire (Aleixo et al., 2021) et un aménagement de l’espace spécifique (Aleixo et al., 2021). Pour Arusievicz et al. (2022), cette rupture s’inscrit dans la lignée des chercheurs qui s’appuient sur l’apprentissage et la pratique de classe par projet dans la perspective de John Dewey. Reprenant les propos de Soster et al. (2020), Aleixo et al. décrivent l’impact de l’activité des FabLabs dans l’éducation :

« D'un point de vue éducatif, les activités des makers sont liées à l'apprentissage pratique, dans lequel l'élève est le protagoniste du processus de construction des connaissances, de résolution des problèmes, d'apprentissage à partir de ses propres erreurs et réussites, de questionnement, de collaboration, de coopération, avec la satisfaction de comprendre des questions et des sujets qui l'intéressent, liés à son contexte de vie ». (Aleixo et al., 2021, p. 148).

D’une manière générale, les pédagogies actives font référence aux approches centrées sur l’élève.

L’élève est acteur de son apprentissage, voire auteur. Contrairement à l’enseignement dit traditionnel, la fonction de l’enseignant n’est plus uniquement de transmettre le savoir mais d’accompagner et de guider l’élève dans ses apprentissages en construisant et proposant des activités concrètes et engageantes. Héritières des travaux de John Dewey, les pédagogies actives s’appuient sur des pratiques comme l’apprentissage par projet, la résolution de problèmes ou encore la collaboration entre pairs. En favorisant des compétences telles que la pensée critique, la créativité et la capacité à résoudre des problèmes, elles favorisent la motivation intrinsèque des élèves par des apprentissages plus proches de leurs intérêts et de situations réelles.

Les FabLabs scolaires, en tant qu’environnement de fabrication numérique, sont perçus comme des espaces propices au développement des compétences dites du xxie siècle (da Silva et del Carmen Sforza Gil, 2019 ; Furlong et Léger, 2022).

Parmi celles-ci sont évoquées la résolution de problème (Blikstein et al., 2017 ; da Silva et del Carmen Sforza Gil, 2019 ; Flores, 2018 ; Furlong et Léger, 2022) associée à la pensée critique (Blikstein et al., 2017 ; Tavernise et al., 2019), la créativité et l’innovation (Beyers, 2010 ; Blikstein et al., 2017 ; González-Patiño et al., 2017), la collaboration, la coopération et la communication (Blikstein et al., 2017 ; Chan et Blikstein, 2018 ; Katterfeldt et al., 2015 ; Nikou, 2023). Ces compétences seraient encouragées par les interactions entre les élèves au sein de ces environnements (Chan et Blikstein, 2018) marqués par un fort aspect communautaire (Nikou, 2023)

La dimension technologique et numérique des FabLabs conduit également les élèves à développer des compétences dans le domaine des STEAM, acronyme anglais provenant des mots Science, Technologie, Ingénierie, Art et Mathématiques (Beyers, 2010 ; Blikstein et al., 2017 ; Knochel, 2017 ; Nikou, 2023 ; Soto et al., 2024 ; Tavernise et al., 2019) dans une logique transdisciplinaire. En abordant toutes ces disciplines, les élèves développent également des compétences transversales, telles les compétences du xxie siècle évoquées ci-dessus mais également le travail d’équipe, la gestion de projet, l’autonomie (Furlong et Léger, 2022). Ces compétences seraient transférables à de nombreux domaines de la vie personnelle et professionnelle (Furlong et Léger, 2022).

Le développement des compétences n’est pas le seul bénéfice rapporté par ces études.

Les FabLabs scolaires permettent également de donner du sens aux apprentissages et de motiver les élèves. Ainsi, les activités liées au FabLab amènent les élèves à s’engager davantage dans les apprentissages. Les leviers sont multiples. Tout d’abord, les élèves mènent des projets en fonction de leurs intérêts personnels et de leurs aspirations professionnelles (Beyers, 2010). Les FabLabs contribuent ainsi à une personnalisation des activités. Ensuite, les activités soutiendraient une motivation intrinsèque suscitant le plaisir de mener son propre projet, de relever des défis, plutôt que par des récompenses externes comme une note ou une appréciation (Nikou, 2023).

Outre la personnalisation et la motivation, les activités proposées et la démarche suivie seraient un moyen de favoriser l’inclusion. L’accent mis sur la résolution de problèmes ouverts en appui sur la manipulation et l’essai-erreur favoriserait un environnement inclusif où les différents intérêts et styles d’apprentissages pourraient s’exprimer. Ainsi, les élèves en difficulté dans le cadre scolaire traditionnel auraient la possibilité d’endosser un rôle différent, tel que celui de leader en surmontant leurs difficultés (Flores, 2018). Dès lors, les FabLabs contribueraient à réduire certaines inégalités : sociales, grâce à un accès aux nouvelles technologies que certains élèves ne trouvent pas dans leur milieu familial, financières (Gomes da Silva & Sforza Gil, 2019) par le faible coût de certaines technologies comme les cartes Arduino, lutte contre les stéréotypes de genre (Soto et al., 2024) par un accès pour tous aux projets STEAM et aux nouvelles technologies.

Le FabLab scolaire : un espace en rupture avec l’enseignement traditionnel

La création et l’utilisation des FabLabs dans les écoles favorisent une approche transformative de l’éducation.

En s’éloignant des approches traditionnelles d’apprentissage, les enseignants engagent les élèves dans de nouvelles formes d’apprentissages plus pertinentes et motivantes (Tavernise et al., 2019). Les méthodes d’enseignement traditionnelles fusionneraient ainsi avec les pratiques technologiques innovantes, favorisant une expérience éducative plus engageante et efficace (Katterfeldt et al., 2015). Mais les enseignants, du fait d’un écosystème particulièrement conservateur (Soto et al., 2024), éprouveraient des difficultés à transformer leurs pratiques (Andersen et Pitkänen, 2019). Cette difficulté est renforcée par la nécessité de développer de nouvelles compétences tant techniques que pédagogiques. Cela inclut la capacité à expérimenter, à résoudre des problèmes et à innover dans le cadre scolaire (Andersen et Pitkänen, 2019).

L’objectif est d’aboutir à un apprentissage expérientiel basé sur l’expérimentation et la pratique (Blikstein et al., 2017) en appui sur des projets où l’élève peut laisser sa créativité s’exprimer. Cette démarche aiderait les élèves à mettre en application leurs connaissances technologiques face à des problèmes concrets et complexes, favorisant une compréhension plus fine et durable (Andersen et Pitkänen, 2019), devenant créateurs et innovateurs et accroissant leur intérêt pour le domaine des STEAM. Ce modèle d’apprentissage expérientiel contribuerait au développement des compétences en fabrication numérique, en résolution créative de problèmes et en prototypage rapide (Knochel, 2017).

Dès lors, le rôle de l’enseignant doit évoluer, passant de la transmission à la facilitation et au guidage. Cette adaptabilité pédagogique permettrait de mieux répondre aux besoins individuels des élèves afin de maximiser l’engagement et l’efficacité des apprentissages (Chan et Blikstein, 2018). Les enseignants sont également invités à participer et à devenir eux-mêmes apprenants et moteurs dans leur équipe (Dreessen et Schepers, 2019). Katterfeldt et al. (2015) convoquent le concept allemand de bildung pour faire part de la dimension holistique de l’éducation véhiculée dans les FabLabs, ce qui implique une transformation personnelle, sociale et culturelle, engageant l’esprit, le corps et les émotions. Pour ces chercheurs, les FabLabs aideraient les élèves à développer une compréhension plus complète d’eux-mêmes et des interactions avec le monde matériel et social dans lequel ils vivent. Cette approche se distingue donc de la simple acquisition de compétences, visant plutôt un développement holistique de l’élève (Katterfeldt et al., 2015).

Le FabLab scolaire : une démarche à accompagner

Si les FabLabs scolaires présentent de nombreux bénéfices en faveur de tous les élèves et impliquent une rupture avec l’enseignement traditionnel, se pose la question de la formation des enseignants et de l’accompagnement à la mise en œuvre d’un FabLab en milieu scolaire.

La formation des enseignants relève de deux aspects dépendants l’un de l’autre : d’une part, le développement des compétences techniques liées à l’utilisation des outils, machines et logiciels et, d’autre part, l’efficacité de l’intégration pédagogique de ces technologies par la démarche maker et le design thinking (Andersen et Pitkänen, 2019 ; Beyers, 2010 ; Blikstein et al., 2017 ; Tavernise et al., 2019).

Du fait de l’évolution constante de la technologie, une formation initiale seule ne suffit pas. De plus, au-delà du développement professionnel continu, il serait indispensable d’obtenir un soutien institutionnel pour garantir le succès des FabLabs en milieu scolaire (Blikstein et al., 2017). Blikstein et al. (2020) relèvent des difficultés pour former les enseignants : prise en main de nouvelles technologies et nouveaux outils, changement de pratique pédagogique (apprentissage par le faire, expérimentation, résolution de problèmes, place de l’évaluation) et manque de ressources éducatives. Tavernise et al. (2019) effectuent le même constat mais notent l’accueil enthousiaste et la capacité d’adaptation des enseignants et des élèves à ces nouveaux lieux et nouvelles pratiques.

Malgré tous les bénéfices évoqués, la mise en œuvre d’un FabLab en milieu scolaire implique de relever plusieurs défis.

En premier lieu, des difficultés financières liées à l’investissement nécessaire pour l’acquisition des machines et l’aménagement de l’espace sont rapportées (Beyers, 2010 ; Blikstein et al., 2017, 2020).

Ensuite, les FabLabs ne doivent pas être conçus comme des lieux autonomes avec des activités spécifiques mais intégrés à la communauté qui va s’y engager (Soto et al., 2024).

À cela va s’ajouter le coût de la maintenance (Furlong et Léger, 2022) pour conserver les équipements en état et s’assurer du bon fonctionnement sur le plan logistique. En second lieu, González-Patiño et al. (2017) mettent en avant que la mise en œuvre des FabLabs dans les écoles présente des défis en termes de ressources, de formation des enseignants et de maintien de l’engagement des parties prenantes.

Ces défis nécessitent une planification attentive et précise et des ressources suffisantes pour garantir la durabilité et l’efficacité de ces espaces innovants. Enfin, il semblerait que l’implication d’une communauté plus élargie que la communauté scolaire, incluant notamment les collectivités et les parents, soit un facteur de réussite et d’engagement durable (Dreessen et Schepers, 2019). Cette approche centrée sur la communauté aiderait à rendre l’éducation STEAM plus pertinente et accessible à tous les publics par un partage des compétences dans l’objectif de faire commun.

Conclusion

Cette revue de littérature scientifique sur les FabLabs scolaires effectuée à l’échelle internationale met en évidence les apports significatifs de l’utilisation de tels espaces en milieu scolaire : inclusion, sens des apprentissages, motivation, développement de compétences transversales et spécifiques.

D’un point de vue pédagogique, cela implique une rupture avec l’enseignement traditionnel au profit d’une pédagogie active centrée notamment sur le projet, et l’essai-erreur, remettant en cause les invariants de la forme scolaire (Cerisier, 2017 ; Maulini et Perrenoud, 2005 ; Vincent, 1994). Afin d’en retirer tous les bénéfices escomptés, il apparaît, dès lors, indispensable de former les enseignants tant d’un point de vue numérique et technologique que d’un point de vue pédagogique et d’accompagner la mise en œuvre sur le long terme.

Auteur : Élodie Hippolyte, doctorante en sciences de l’éducation et de la formation au laboratoire LISEC, université de Haute-Alsace, directrice de l’atelier Canopé Périgueux (24).
FabLabs en milieu scolaire : que dit la recherche ? - Réseau Canopé
 

Recommandations

Afin de maximiser les bénéfices des FabLabs scolaires et d’en atténuer les limites, plusieurs recommandations peuvent être formulées à destination des enseignants et des formateurs.

Recommandations pédagogiques :

  1. Diversifier les approches pédagogiques. La démarche expérientielle des FabLabs en appui sur les pédagogies actives et sur la pédagogie de projet permet d’engager les élèves dans les apprentissages. Mais il convient de diversifier les approches pédagogiques afin de fixer les apprentissages et de répondre aux besoins de chaque élève.
  2. Adapter les projets aux objectifs d’apprentissage. Les FabLabs sont particulièrement pertinents pour développer les compétences du xxie siècle telles que la coopération, créativité, la communication et l’esprit critique. Toutefois, il est crucial que les enseignants évaluent la pertinence des projets proposés en fonction des compétences spécifiques qu’ils souhaitent développer chez les élèves. Sans cela, le risque est de tomber dans de l’occupationnel et de passer à côté des apprentissages fondamentaux.
  3. Encourager la coopération. Les FabLabs étant des environnements de travail collectif, les enseignants doivent encourager l’apprentissage par les pairs et le travail en groupe. Ces interactions renforcent non seulement les compétences sociales des élèves, mais aussi l’acquisition des compétences transversales (Blikstein et al., 2017).

Recommandations techniques :

  1. Former les enseignants aux outils numériques. La formation des enseignants est essentielle pour assurer le bon fonctionnement des FabLabs. Il est indispensable que les enseignants maîtrisent les outils technologiques et soient à l’aise avec les méthodes pédagogiques propres à ces environnements.
  2. Prévoir des ressources matérielles et financières adéquates. L’intégration d’un FabLab dans un établissement scolaire nécessite des investissements conséquents. Les établissements doivent anticiper ces coûts, à la fois pour l’acquisition des équipements et pour leur maintenance. Des partenariats avec des institutions ou des entreprises locales peuvent être envisagés pour alléger cette charge financière.
  3. Ouvrir et faire réseau. Les FabLabs scolaires ne doivent pas rester des espaces isolés mais former un réseau, tant sur le plan local avec la communauté scolaire élargie (parents, associations, FabLabs locaux), que sur le plan territorial et national (mise en réseau). Le dispositif « FabLab à l’école » pourrait être un levier en ce sens. Cette ouverture permettra de créer des projets plus enrichissants et de garantir la durabilité des FabLabs sur le long terme (Dreessen et Schepers, 2019).

Voir aussi

Bibliographie

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  • Vincent, G. (1994). L’Éducation prisonnière de la forme scolaire ? Scolarisation et socialisation dans les sociétés industrielles. Presses universitaires de Lyon.
Dernière modification le mercredi, 05 février 2025
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