Dans l’Ecole rénovée, le socle commun ne doit pas être un outil administratif de pilotage, mais bien un levier de transformation des pratiques pédagogiques et des démarches éducatives.
Sa mise en oeuvre sera longue et complexe car elle implique des modifications importantes des représentations et des pratiques des acteurs de l’Ecole. Organisation des enseignements, évaluation et certification, ouverture de l’Ecole, formation des personnels, tous ces domaines sont concernés.
La détermination politique devra être sans faille. Les compromis et l’empilement du « neuf » sur le « vieux » ont fait la preuve de leur inefficacité depuis l’inscription du socle commun dans la loi en 2005. Nous appelons donc, par la publication de ce texte commun, les responsables politiques à affirmer clairement ce choix en faveur d’une école démocratique, inclusive, et ouverte sur son territoire.