En cause une mauvaise ambiance familiale ou une mésentente avec les parents.
Ce qui est plus inattendu en revanche, c'est le poids que la pression scolaire fait peser sur leurs épaules.
C'est le cas de plus de la moitié des répondants,stressés à la fois par leurs résultats et par la façon dont est décidée leur orientation; Viennent ensuite la politique, l'écologie, et le monde en général;
Autre domaine d'intérêt : le numérique; ce qui apparait, c'est que l'impact des écrans sur la santé mentale dépend de la durée mais aussi du type d'utilisation.
Ceux qui vont mal sont ceux qui regardent des vidéos courtes sur les réseaux sociaux pendant des heures. avec en filigrane l'impact souvent délétère des posts d'influenceurs qui affichent une super vie, un super corps, de supers ami(e)s, des villas somptueuses et forcément, quand ils se comparent, les jeunes ont l'impression que leur vie à eux est nulle.
L'effet est bien sûr tout autre pour les jeunes qui se servent d'Internet pour faire des recherches, regarder un film ou échanger avec leurs ami(e)s.;
Autre enseignement de cette étude, c'est de pouvoir se confier, avoir davantage de soutien sans être jugé.
Or, les difficultés psychologiques restent largement taboues; "environ la moitié des participant(e)s n'en parlent que rarement, de temps en temps, voire pas du tout et un quart n'en parle jamais, le poids de la honte sans doute, un travail de déstigmatisation et de normalisation serait à réaliser.
Cette enquête devrait attirer l'attention des pouvoirs publics ; une partie de notre jeunesse est en souffrance et personne ne semble se soucier de son désarroi. Certain(e)s sont des proies faciles pour des prédicateurs ou des politiciens qui chercheront à les embrigader, raison de plus pour les accompagner et les prendre en charge. Cet investissement d'aujourd'hui fera les économies de demain.
Ecouter le podcast
Dernière modification le mardi, 19 novembre 2024