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Le jour d'après tombe le 8 mai... avec cette (peut-être même qu'en 1945 ?) sensation de l'espoir, de l'ouverture, d'un "possible" en tout cas, celle d'une symbiose heureuse et bienveillante.

Et du coup, quand on a obtenu certaines réponses aux questions que l'on se posait, s'en posent d'autres, des questions.

Alors forcément... pour l'école, on va aller où ? 

Les 5 dernières années ont vu émerger des projets ambitieux. Critiquables, certes, de mille façons, on a pu le lire ces derniers jours, mais ils ont orienté le projet éducatif français, dans l'idée d'un mieux.

D'ailleurs, les deux rapport publiés récemment proposent déjà des orientations pour cette suite qui arrive maintenant : celui du CNIRE et celui du CRI. Les nouvelles équipes vont-elles tenir compte de cette intelligence collective pour continuer à avancer ? 

En décembre dernier, en entrant à l'Elysée pour une réunion des acteurs de l'école numérique, j'avais eu l'impression de venir sur un cheval (alors que je suis en trotinette) tellement l'objet semblait ne pas coller aux codes du lieu. D'ailleurs l'équipe de l'entrée ne savait pas trop quoi faire de l'engin (une trotinette, tout ce qu'il y a de plus classique). Ca m'arrive tous les jours, tout le temps, mais là, dans ce lieu qui représente l'institution avec un "i" majuscule ça m'avait presque chagriné.

Le cerveau s'attache à des détails, vous me direz... mais de fait, je me pose cette question aujourd'hui et pour demain : 

Quelle place pour la disruption au sein de l'Institution ?  

En février dernier, j'étais à l'UNESCO à l'occasion de la MLW. L'occasion d'écouter, de voir des expériences sur plusieurs lieux de la planète. Discuter avec des acteurs de l'écosytème mondial, confronter les points de vue, ressentir la cohésion, au moins au niveau des volontés. Noter les chiffres. Et ressentir des noeuds dans l'estomac. 

Quelle place la France va-t-elle prendre dans la résolution des défis majeurs globaux

Est-ce que cette question concerne l'éducation ? Oui.

Parce que dans les défis majeurs il y a l'éradication de la pauvreté, celle-la même qui est un facteur d'inégalité scolaire.

Il y aussi l'égalité filles-garçons, structure même d'une société et qui se joue dès les premières années de vie. N'oublions pas la capacité d'intégration des enfants allophones se trouvant sur notre territoire.

Et puis la question de l'éducation au développement durable.

Ces défis ne sont ni des options ni des dossiers du tiroir du bas...

 

Dernière modification le samedi, 22 juillet 2017
Elbaz Jennifer

Vice-présidente de l'An@é.