Pendant que certains affirment qu'il nous faudra tirer des leçons pour tenter de créer un monde nouveau plus fraternel, solidaire et qui ait du sens, d'autres désireront reprendre leurs petites affaires ou leurs occupations comme s'il ne s'était rien passé ! Et moi, qu'est-ce-que je retiens de tout cela ? Puis-je continuer comme avant en ne tenant pas compte de ce qui s'est passé ? Est-ce que ce virus me mènera à la réflexion sur le sens que je donne à ma vie temporaire sur Terre, à plus d'humilité aussi lorsque j'observe au final la fragilité de nos existences ?

Ce virus a stoppé net la course folle de nos vies en nous rendant fragiles, désarmés tout en remettant en cause nos certitudes quant au lendemain, nos vérités prétentieuses aussi sur toutes choses.

Cette épidémie, que certains qualifient avec un certain dédain de moyenâgeuse, nous a montré que notre société soi-disant moderne pouvait elle aussi se retrouver comme paralysée, déstabilisée à sa base comme un géant aux pieds constitués d'une argile si friable. Dans un monde, que l'on croyait pourtant sous contrôle, beaucoup ont du mal à accepter ce qui arrive, cherchant des coupables si faciles pour exorciser un drame intolérable et presque inexcusable ! A l'heure du paraître, du confort moderne et si technologique, de la consommation à outrance, nous avons oublié notre état d'humains si fragiles, si dérisoires, que Dame Nature peut facilement mettre au pas pour lui rappeler qu'on lui doit le plus grand respect.

Alors, c'est à chacun, en toute liberté, à se poser ou pas les bonnes questions quant à la direction qu'il veut donner à son existence.

Il n'est pas question ici de faire de la morale car moi-même je dois me retourner sur mon parcours de vie pour simplement me poser une question essentielle : "Que peut-il y avoir de plus précieux, de plus important dans mon existence et qui demanderait plus d'attention désormais ?". A partir de ce postulat de départ chacun, en son âme et conscience, peut faire le tri entre ce qui est essentiel et ce qui relève du superflu et qui encombre pourtant notre chemin. Lors de cette réflexion personnelle, entamée peut-être déjà lors du confinement, sans prendre de résolutions trop difficiles à tenir, il sera possible toutefois d'imaginer sa vie autrement, afin de ne plus gâcher un temps si précieux, si court aussi au fond !

Certains s'appuieront sur la Foi en Dieu pour avancer, d'autres sur des valeurs républicaines fondamentales ou encore sur autre chose qui permettra d'élever la conscience de soi et des autres !

Mais l'important, c'est peut-être de viser un idéal, un but à atteindre qui puisse nous apporter un vrai épanouissement personnel qui illuminera aussi la vie de tous nos proches.

Afin d'aller dans ce sens, nous devons de toute façon sortir de cet activisme effréné et aussi de ce matérialisme qui est devenu au fil du temps non plus un moyen, mais un BUT obsessionnel dont on n'est jamais rassasié ! Il faut plutôt nous rendre compte que notre vie relève du miracle permanent et ainsi redevenir des enfants qui sont émerveillés par ce qui les entoure.

D'un être blasé, je redeviens quelqu'un qui se réjouit de tous les petits bonheurs du quotidien, du sourire ou de l'attention que me portent les autres. C'est une philosophie de la vie à la portée de tout le monde, cela s'apprend à l'école, à la maison, et s'entretient plus tard au travail ou en société ! Ceci permettra surtout de déconfiner enfin l'espérance, la joie de vivre tout en désirant donner le plus d'amour possible aux autres. Tout ceci vous paraît évident.......... alors n'hésitez pas à le remettre au goût du jour pour CHANGER LA VIE ! Merci à tous et portez-vous bien !

Guy GILLET
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