Bien sûr, la vie familiale ne se cloisonne pas pour autant.
Les enfants peuvent questionner les adultes qui, en retour, sont en droit de s'inquiéter de ce que leur progéniture apprend ou non. Quelle doit être la bonne attitude? Ne se mêler de rien pour ne pas interférer inutilement? Ou, au contraire, s'impliquer activement parce que c'est le rôle d'une éducatrice, d'un éducateur consciencieux et bienveillants !! Entre laisser-faire et omniprésence, le curseur peut être difficile à trouver surtout si nous nous sentons peu qualifiés et que la vie est rendue plus difficile avec le confinement.
Les parents ne sont pas des enseignants et n'ont pas vocation à le devenir. Confondre les rôles serait le meilleur moyen d'installer une ambiguité, source de malentendus voire de conflits contre-productifs en période d'anxiété généralisée.
Les conseils qui fleurissent en ce moment peuvent davantage culpabiliser les mères et les pères débordés que les aider à se faire confiance et à compter sur leur bon sens et leur panoplie de compétences.
Prenons donc la situation inédite que nous traversons comme une occasion peut-être unique et inoubliable d'entrer autrement en relation avec nos enfants. Lisons, jouons, regardons des films, dessinons, discutons, bricolons rêvons ensemble.
Tout est prétexte à apprendre les uns avec les autres.
La connaissance augmente en se partageant. Soyons humbles !! Nos imperfections sont la condition de nos progrès et nos progrès la preuve que nous ne serons jamais parfaits ! Calmons le jeu ! Décélérons ! Car notre monde est fini, et c'est collectivement que nous sommes confiné(e)s!! Sur une poussière d'étoile et pour un bon moment !!
Dernière modification le lundi, 27 avril 2020