Les derniers textes officiels régissant l’enseignement en lycée et les  exercices du Baccalauréat imposent un credo minoritaire dans la profession[1].Comme écrit par de nombreux analystes, le retour de l’explication de texte, éventuellement linéaire, assortie de la promotion à l’écrit de la dissertation littéraire, signe une forme de réaction aux évolutions disciplinaires en cours.

A l’Hôtel de la Marine, à Paris, c’était fête la matinée du 23 mars 2024 pour la Cérémonie du Prix Patrimoines en poésie. Le Prix organisé par la Région Île-de-France et la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France (DRAC) récompense des enfants de huit à douze ans.

Le jeudi 25 janvier 2024, la librairie Mollat, station Ausone, invitait à la présentation de Tout Rabelais, Édition et translation nouvelles établies Romain Menini^[1].Cette édition est un événement littéraire.

Elle présente de nouvelles translations, concept préféré à traduction comme l’explique Romain Menini : « ces translations qui s’attachent à rendre accessibles l’esprit et la lettre du texte rabelaisien, n’ont aucune prétention à remplacer l’original : au contraire, elles visent à permettre le retour à cette source vive, supérieure et inimitable, en proposant au lecteur peu familier du français de la Renaissance – et a fortiori du tour artiste que lui a donné Rabelais- un accès indirect. »^[2].

Note de lecture de Didactique du français, fondements d’une discipline  sous la direction de Jean- Louis Schiss, de Jacques David, de Yves Reuter (De Boeck, 2015)[1].  Défense de la didactique, en butte à de nombreux obstacles. Cet ouvrage collectif présente l’intérêt d’établir un large panorama de l’enseignement du français et de sa didactique. Un point de départ nécessaire est de rappeler la définition du français comme discipline en crise, «  à la fois complexe, centrale, sensible et en crise permanente »[2]. La défense de sa didactique comme discipline émergente s’inscrit dans ce contexte.

Faisant suite à un précédent essai, Les hymnes et chants identitaires du grand sud (Toulouse,IDECO, 2009), cet ouvrage analyse le patrimoine symbolique à l'échelle de la France métropolitaine et ultramarine. A partir de ses différents éléments constitutifs: blasons, drapeaux et logotypes, devises, chants, dates de fêtes et de commémorations, figures et lieux représentatifs....

Frédéric Bernard, Maître de conférences en neuropsychologie, Université de Strasbourg publie sur The Conversation :  L’entrée à l’école primaire coïncide avec la découverte des savoirs fondamentaux qui vont structurer la vie et la personnalité des élèves. La lecture implique de passer par un apprentissage relativement long, sur plusieurs années, et plus ou moins difficile selon les élèves, ce qui représente un défi croissant dans une société caractérisée par un mouvement d’accélération.

"Notre environnement fait de nous des hybrides. Nous vivons une mutation des cultures, des identités, des modes de travail et du vivre ensemble..." Danica Urbani, Docteur en littérature comparée, fondatrice de Damoclem Édions. Dadoclem, créée par deux anciens universitaires, souhaitant promouvoir la pédagogie informelle, propose des livres, à la fois œuvres littéraires et ressources pédagogiques, aux formats papier et numérique afin d'accompagner les jeunes d'aujourd'hui dans la création d'un monde nouveau. http://www.dadoclem.fr

Jeudi 22 juin a eu lieu au Musée d’Orsay la seconde édition du concours d’éloquence « Voix en exil », pour la Journée mondiale du réfugié. Organisé par le HCR - l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés -, et le Musée d’Orsay, cet événement valorise l’art oratoire en langue française pour des étudiants ayant le statut de réfugié. Six candidats soutenus par l’association Eloquentia et des associations étudiantes ont présenté une plaidoirie sur l’inclusion et l’égalité des chances. La soirée était co-animée par Céline Schmitt, porte-parole du HCR en France, et Edem Ntuskpui, poète slammeur réfugié en France. L’artiste et la pianiste ukrainienne Sasha Morozova ont offert un interlude musical.