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Alors que la semaine du numérique bat son plein, Lettres numériques a souhaité se pencher sur l’utilisation du numérique appliquée à l’enseignement et plus communément appelée les TICE - Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement.

Si la Belgique occupe une position en dessous de la moyenne des états de l’UE en la matière, des changements progressifs se profilent à l’horizon. Récemment, l’appel à projets "École numérique" s’est conclu sur une sélection de 28 projets pédagogiques novateurs, appelés à préparer l’avenir. Soutenus par un budget de 450.000 €, ceux-ci ont pour ambition de tester les nouveaux usages pédagogiques, d’évaluer la pertinence de leur utilisation et d’identifier les facteurs favorisant la diffusion de celles-ci à large échelle.

Au-delà de nos frontières, les TICE sont également au centre des préoccupations et plusieurs études se sont penchées sur la question. Il en ressort que la combinaison des deux types d’enseignement (traditionnel et numérique) donne de meilleurs résultats qu’une pédagogie unique quelle qu’elle soit. L’enseignement qu’il soit assisté par des livres numériques, des tablettes, des ordinateurs ou des tableaux blancs interactifs convient également très bien à différentes méthodes d’enseignement, mais également à toutes les matières et toutes les tranches d’âge. Enfin, le type d’enseignement numérique et le support utilisé importent peu. Retenons surtout que, dans tous les cas, les élèves qui apprennent avec les TICE en retirent plus de bénéfices que dans l’enseignement traditionnel.

Les TICE offrent plusieurs avantages par rapport aux classes traditionnelles :

  • plus d’interactions en classe,
  • un enseignement personnalisé,
  • une augmentation du temps d’apprentissage,
  • des possibilités de collaboration entre les élèves,
  • des opportunités de réflexion, d’apprentissage et d’auto-évaluation diverses.

L’école de demain sera donc numérique, mais pas que cela. Il apparait clairement que si les bénéfices des TICE sont indéniables, les chercheurs insistent sur le fait que cet emploi doit faire l’objet d’une réflexion préalable et qu’il ne faut en rien éradiquer l’enseignement traditionnel.

En Belgique, les directeurs d’école se montrent très motivés par ces nouvelles perspectives comme en témoignent les 180 projets déposés par les établissements dans le cadre du programme "École numérique" encadré par Pedago-TIC. Quelques-uns d’entre eux, interrogés lors de la présentation des ressources numériques du Groupe De Boeck, s’accordaient sur le fait que ces outils nécessitaient une nouvelle approche pédagogique et devaient s’assortir de formations pour les enseignants eux-mêmes, très demandeurs.

Nous verrons dans deux semaines dans quelle mesure les éditeurs scolaires s’adaptent à cette révolution progressive de l’enseignement.

Pour en savoir plus, consultez également notre interview du directeur de l’Athénée Royal d’Ans.

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Michaux Stéphanie

Auteur sur le site Lettres Numériques qui publie les dernières nouveautés et évolutions du marché numérique et leur influence, une initiativede la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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