La Mélée Numérique c’est d’abord une association, créée en 2000 avec l’ambition de « faire connaitre et démocratiser le numérique ». Elle anime une action tout au long de l’année : une quinzaine de commissions (Art et culture, emploi et formation, international, sécurité, e-tourisme, …), deux espaces de coworking (La cantine), lieux de partage et de convivialité, et divers événements connectés au développement régional.
La Mélée se présente comme le Hub de l’Economie Numérique en Occitanie (www.lamelle.com).
Cette année la semaine de la Mélée Numérique s’est tenue du 24 au 28 septembre 2018 dans le nouveau pôle de la culture scientifique à Toulouse : le Quai des savoirs.
Avec plus de 400 conférenciers, 150 startups et plus d’une centaine de tables rondes ou d’ateliers, l’évènement témoigne d’une créativité foisonnante et présente une diversité d’initiatives qui touchent tous les aspects du quotidien, de l’emploi au loisir.
Faire un compte rendu exhaustif de l’événement est ici impossible, mais de façon très subjective on retiendra quelques éléments.
Une application a retenu notre attention dans le cadre de la journée « Patrimoine 3.0 ».
Destinée « aux amoureux du patrimoine afin de partager leurs coups de cœur », « Sites et Cités remarquables » est « une application géolocalisée, participative et collaborative ». Elle permet tout simplement aux utilisateurs de prolonger l’expérience d’une visite, d’un musée, d’un lieu, d’un jardin, en favorisant l’échange et le partage.
On y trouve des propositions originales
Elles n’auront peut-être pas d’avenir commercial, comme ce « Totem solaire » qui permet de recharger smarthones et autres tablettes, loin de points d’alimentation électrique; borne autonome, utile pour accompagner des événements, à la fois support promotionnel pour une entreprise ou un événement, l’objet retient l’attention, mais trouvera t-il un marché porteur ? (solar-com.fr).
Une attention particulière à l’atelier « mémoire et numérique » du vendredi 28 septembre.
L’atelier présente le travail et la réflexion d’une des commissions de la Mélée numérique.
L’idée est la suivante : « Tout le monde, qu’il soit, riche ou pauvre, puissant ou faible, détient un fragment de l’histoire de l’humanité. Quand nous disparaissons, une partie de cette mémoire s’éteint ». Le projet est de créer un service pour chaque citoyen, qui permettrait de laisser volontairement des traces numériques individuelles, avec un droit à l’oubli ; un projet éthique, citoyen et non marchand, une nouvelle manière de partager ses mémoires, un nouveau droit universel.
Ce projet s’appuie sur la réflexion de Dominique PON et Serge MAITREJEAN qui ont créé ETERNESIA, élaboré une charte des droits à la mémoire et à la postérité, et rédigé un livre blanc : “ETERNESIA traces d’éternité”.
Une annonce est faite et discutée : la préparation pour 2019 d’un hackathon « HACKMNESIA » « Pour construire brique par brique et collaborativement de ce service universel de mémoire. Créer un prototype, qui servira pour enclencher une logique itérative de développement ».
Ecouter l'interview de Edouard Forzy
Dernière modification le mardi, 30 octobre 2018