Nos systèmes d’éducation sauront-ils profiter de l’arrêt causé par la crise sanitaire mondiale qui a bouleversé le quotidien scolaire, se transformeront-ils ?
« Ce sera l’école comme on ne l’aura jamais connue auparavant. » lit-on dans Le Devoir le 23 avril au matin. Vraiment !
Ou oserons-nous bâtir sur les possibilités que nous aurons découvertes pendant la crise? Comme des façons de répondre autrement à certains des besoins éducatifs?
Écrit Clément Laberge dans Jeux de mots et d’images
Le texte ci-dessous est une réflexion très personnelle au sujet de l’enseignement, l’éducation et la scolarisation suite à l’expérience de la clôture temporaire des écoles lors du confinement.
Je ne suis pas un savant chercheur, ni un universitaire de renom. Je ne suis qu’une mamie avec quelques qualités. Je bénéficie du sens de l’observation du naturaliste, celui qui observe les populations d’oiseaux et d’insectes, que j’applique à l’observation des sociétés humaines. J’ai aussi un grand esprit de synthèse. Je ne tire aucun orgueil de ces qualités. Je suis faite ainsi.
Scolariser
La scolarisation des enfants est obligatoire dans la plupart des pays, dès trois ans pour certains ou sept ans pour d’autres et souvent jusqu’à l’âge de 16 ans. Or, ici au Québec, lors de l’annonce de la réouverture des écoles dans les régions les moins affectées par la pandémie, notre gouvernement précise, pour sécuriser les parents, que la scolarité n’est plus obligatoire. Temporairement, les enfants ne seront pas tenus de revenir à l’école. On trouvera une façon d’instruire les enfants non scolarisés.
Voici l’intéressant exemple du Luxembourg, riche et petit pays de 57 000 écoliers au primaire et 48 000 élèves au secondaire.
Ce n’est pas d’avoir étalé la réouverture des écoles, d’avoir commencé par les élèves les plus âgés et d’ouvrir les écoles primaires en dernier qui a particulièrement attiré mon attention. C’est la formule préconisée pour la distanciation physique que je trouve particulièrement attirante.
1 - Des élèves présents en classe en alternance. La moitié des élèves sont en classe pendant une semaine et l’autre moitié sont en révision à domicile ou dans une autre structure d’accueil.
Quelle chance pour les enseignants de pouvoir enseigner à de petits groupes d’élèves !
Quant aux élèves «en révision», ils peuvent travailler à divers exercices d’application des nouveaux acquis ou à des travaux de recherche et de création.
Nous pourrions appliquer à ce système une recommandation d’Égide Royer de l’Université Laval : le coaching pédagogique.
Les élèves du secondaire devenus répétiteurs appliqueraient la méthode Feynman. Pour le physicien quantique et pédagogue remarquable Richard Phillips Feynman, aussi nommé le « grand explicateur » si on n’arrive pas à enseigner clairement une idée à des non-initiés, c’est qu’on l’a insuffisamment comprise soi-même, qu’on ne la comprend pas assez. Les étudiants du secondaire devenus répétiteurs auprès des élèves du primaire en revoyant avec ces derniers quelques notions de grammaire ou de mathématiques, d’éducation civique, d’histoire, de sciences ou de géographie, solidifieront les fondements de leurs propres connaissances du sujet enseigné à leurs jeunes élèves. Être répétiteur ne deviendrait-elle pas une forme de valorisation pour certains étudiants, les encourageant à s’intéresser à leur propre scolarisation ?
Ce système sera facilement mis en place, si on l’applique localement, au cas par cas, hors de lourdes structures administratives.
2 - Quant aux lieux où loger ces élèves en révision, il s’agira préférablement du service de garde de l’école pour les maternelles et le début du primaire.
Pour les autres, ne peut-on pas ouvrir l’école sur la communauté, imaginer un système d’éducation décloisonné ? Pourquoi les bibliothèques, les salles de loisirs et les sous-sols d’église, les tiers-lieux de toutes sortes, tous ces espaces créatifs d’apprentissages qui se multiplient dans nos villes, ces lieux ne pourraient-ils pas recevoir les élèves plus âgés. De plus, les élèves s’initieraient aux technologies de la culture make, cette nouvelle culture qui émerge.
…les groupes les plus coopératifs sont ceux qui vivent le mieux … pour tous les Hackerspaces qui se sont lancés dans ce grand mouvement de fabrication : il ne s’agit pas seulement d’imprimante 3D ou d’ordinateur exploité de libre. Je parlerais d’un îlot d’intelligence collective…
Écrit Nicolas Le Luherne sur Médium.
Pourquoi ne pas appliquer un modèle de ce type aux écoles à la fin de la pandémie ? Peut-on s’évader du carcan scolaire et imaginer un système d’éducation adapté à la société mobile actuelle ?
Intéressante parenthèse
Les gouvernements parallèles, groupes terroristes, insurgés et ces gangs de rues ont spontanément joués auprès des populations le rôle des gouvernements absents.
Certains de ces groupes fournissent déjà aux populations qui se trouvent sous leur contrôle des prestations sociales comme l’accès aux soins médicaux et à l’éducation, ainsi que des procédures de résolution des conflits qui font office de système judiciaire rudimentaire…. si ceux-ci cherchent à protéger la population, c’est avant tout parce que c’est là leur intérêt.
Écrit Jori Breslawski dans The Conversation
Instruire
Savoir lire et écrire, savoir utiliser internet pour remplir les formulaires d’aide gouvernementale entre autres est un essentiel qui a été particulièrement apparent au temps de confinement.
Or selon l’OCDE, plusieurs adultes qui ont été scolarisés par les systèmes d’éducation de leurs pays respectifs sont illettrés. L’OCDE définit ainsi : L’illettrisme comme une maîtrise insuffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base pour être autonome dans les situations simples de la vie courante.
L’Enquête internationale sur la littératie des adultes (IALS) montre en effet qu’entre 8 et 43 % des adultes n’atteignent pas le niveau le plus faible de littératie et de calcul (niveau 1) dans les 23 pays qui ont participé à l’étude et que dans la majorité d’entre eux, 14 à 23 % atteignent tout juste ce niveau (OCDE et Statistique Canada, 1997). D’après l’Enquête plus récente sur la littératie et les compétences des adultes (ELCA) (OCDE et Statistique Canada, 2005), qui couvrait six pays et régions, entre un tiers et deux tiers des adultes n’obtiennent pas le niveau 3, que beaucoup considèrent comme le niveau minimal permettant de composer avec les exigences de la vie quotidienne et professionnelle.
Écrit l’OCDE
À la reprise de la scolarisation, donnons la priorité à un enseignement qui permettra à tous les étudiants l’atteinte du niveau 3 de littératie pour la fin du collège ou du secondaire. Lecture, écriture et calcul sont indispensable.
Le marché EdTech offre quantité de logiciels et applications pour l’apprentissage de ces notions dont plusieurs s’apprennent par répétition, par l’acquisition d’automatismes. Les technologies numériques permettent une amusante diversité d’exercices, ce qui rend ce type d’apprentissage répétitif moins ennuyeux.
C’est aussi la situation idéale pour l’application de l’intelligence artificielle à l’éducation. Tout comme Amazon et Google savent reconnaître les «patterns» du client, l’IA répétiteur saura reconnaître les «patterns» de l’étudiant, ses difficultés et lui offrira les exercices correspondant à ses besoins.
Ces jouets numériques éducatifs, car les applications peuvent amuser en même temps qu’instruire et l’intelligence artificielle permettent aux élèves de consolider seuls ces apprentissages. L’enseignant ainsi libéré pourra concentrer son temps et ses compétences à l’éducation, à la formation intellectuelle et scientifique des élèves. Pendant que certains élèves travaillent à ces apprentissages de base, ce que je nomme depuis longtemps, ces outils de la connaissance, les enseignants développeront avec des groupes restreints d’élèves des projets interdisciplinaires, des activités de sciences et de création.
Suite aux informations en contenu offertes à la population lors de la pandémie, c’est apparent que plusieurs concepts scientifiques et mathématiques sont nécessaires pour comprendre la vie dans le monde contemporain. Quelques uns de ces savoirs autrefois étudiés au collège et au secondaire devraient être présentés aux écoliers dès les petites classes du primaire et en consolider l’acquisition par leur usage répété en différent contexte tout au long de la scolarité. En voici quelques exemples :
Les graphiques
On peut s’initier à l’histogramme, ce graphique à barre, dès la maternelle. On utilise des bandelettes de papier pour mesurer la croissance du classique plant de haricot de la germination à la fructification. Il suffit de coller les bandelettes sur un carton qui portera les dates de cueillette de ces données en abscisse. On peut aussi ajouter la taille en centimètres des bandelettes en ordonnée.
Au Québec, il est intéressant de faire un graphique des températures très variables d’un jour à l’autre en avril et mai. Tout aussi intéressant est de superposer les mesures de quelques années par des lignes de couleur différentes.
Les classes où les élèves sont d’origine différente sont un moyen d’introduire le diagramme circulaire.
Ce ne sont que des exemples. Habituer l’élève à utiliser le graphique comme mode de représentation de l’information, apprendre à lire et comprendre les graphiques sont des savoirs fondamentaux.
L’hygiène et la biologie humaine
Qu’est-ce que l’hygiène ? Savoir en appliquer les principes de base. Pourquoi se laver les mains ? Les micro-organismes et les maladies infectieuses, etc. Nous n’avons qu’un corps pour toute notre vie, comment en prendre soin ?
L’écologie
Les caractéristiques du vivant, des milieux, la capacité de support d’un milieu, les populations et les interactions entre les vivants et leurs milieux, etc. Je suis un être humain. J’habite la planète Terre que je partage avec d’autres vivants.
Emplois essentiels au fonctionnement de la société
La pandémie a mis en évidence nos services de santé et a aussi attiré notre attention sur certains emplois fondamentaux au fonctionnement de nos société. Au lieu d’avoir des systèmes éducatifs verticaux qui visent à mener le plus d’étudiants possibles vers les universités, imaginons un système éducatif plus horizontal où chacun peut explorer les véritables talents par lesquels il peut gagner sa vie : jardinier, couturier, boulanger, organisateur communautaire, fermiers … Ne peut-on pas repenser la formation professionnelle un peu à la manière des sociétés pré-industrielles. Le Centre de recherches historiques - CRH - de l’École des hautes études en science sociale a organisé une conférence traitant des dispositifs de formation professionnelle au Moyen Âge et à l’époque moderne où entre autres Ingrid Houssaye (CNRS - Orient & Méditerranée) et Agnès Pallini-Martin (Lycée Bellevue du Mans - CRH) on présenté :
Écrire, compter, entreprendre. Formation, recrutement et carrières au sein de compagnies d'affaires florentines d'après les archives d'entreprise (XIVe-XVIe siècles), époque lointaine dont l’imaginaire des concepteurs de programmes éducatifs contemporains pourraient peut-être se nourrir.
On entend aussi les gouvernements imaginer une reprise économique « verte », ce qui demandera de nouveaux domaines d’instruction des citoyens.
C’est possible et désirable de penser l’instruction avec créativité pour répondre à l’évolution des besoins de cette société en mutation issue de la pandémie.
L’évaluation
Il serait sot de ne pas en profiter pour tourner la page de décennies de catastrophes docimologiques, écrivent Jean-François Horemans et Alain Schmidt que cite Louis Derrac dans Revue de presse internationale sur la continuité pédagogique #2.
Dans une école décloisonnée, ne pouvons nous pas considérer les activités d’évaluation uniquement comme formatives. Quand à l’évaluation normative utilisée pour noter les élèves et étudiants, ne peut-on pas la remplacer par des concours d’entrée aux établissements d’enseignements supérieurs ou aux corporations professionnelles ?
Éduquer
On lit parfois sur Facebook un message d’enseignants qui rappellent aux parents que leur rôle consiste à instruire les enfants mais que c’est aux parents que revient de leur apprendre la politesse élémentaire. Peut-être est-ce encore vrai dans les petits villages aux populations homogènes, mais qu’en est-il dans nos villes où l’on vit entassé et où il faut parfois jouer des coudes pour faire sa place.
L’école doit se préoccuper de l’éducation civique des élèves.
L'enfance est comme une table de cire où toute empreinte est bonne...Ai-je lu à quelque part. Prendre le temps d’initier les élèves au civisme dès la maternelle et à la petite école et continuer tout au long de la scolarité, n’est pas une perte de temps scolaire.
Dans les années 50, lors de l’arrivée de la télévision dans les foyers montréalais, le maire de l’époque y a fait la campagne : "Le civisme, c’est une foule de petites choses " pour initier à la vie urbaine les campagnards québécois qui arrivaient en ville pour travailler en usine.
L’éducation, c’est beaucoup plus que l’instruction des populations. L’éducation façonne l’esprit. Depuis longtemps les états savent qu’éduquer est plus significatif qu’instruire. Par exemple on prêche en France « L’éducation aux valeurs de la République » et les enfants états-uniens prêtent à chaque matin, la main sur le coeur, le Serment d’allégeance.
J’ai vu récemment sur Netflix la touchante série Les Shtisel : une famille à Jérusalem qui illustre avec beaucoup de justesse l’influence de l’éducation sur la psyché de l’être humain. Depuis plusieurs années, les psychologues s’intéressent au sujet et les réflexions sur nos systèmes d’éducation suite au confinement devraient être attentifs à l’influence de l’éducation sur les membres des sociétés.
Des écoles en transition
J’ai participé à l’évènement Ludovia#PF en février dont le thème était TRANSITION. C’est en préparant mon PechaKucha que mon attention a été attirée par le mouvement Transition, les Villes en transition. M’inspirant de ce mouvement, j’ai proposé la création d’Écoles en transition … et quel meilleur moment que celui du retour de la scolarisation suite à la pandémie.
Le mouvement Transition, consiste en la prise en main de leur milieu de vie par les citoyens. Si on l’applique aux écoles, la Transition consiste en la prise en main de leur école par tous les adultes qui y vivent, y oeuvrent et peut aussi intégrer la participation des élèves.
Une école en transition c’est la chance donnée à chaque membre du personnel, et même aux élèves, de remettre en question ce que la plupart considère comme immuable.
Chaque École en transition est unique car elle est l’enfant de ceux qui y vivent. Ce n’est pas difficile à réaliser, mais demande beaucoup de bonne volonté et de patience de la part de tous.
Étape 1
Il suffit au départ d’un petit groupe de 5 ou 6 intéressés, des enseignants, du personnel de soutien ou membre de la direction. Ces personnes vont mener auprès de leurs collègues une recherche de type Design Thinking, un processus de conception créative, une méthode de gestion de l'innovation élaborée à l'université Stanford aux États-Unis dans les années 1980 par Rolf Faste….
Il se veut une synthèse entre pensée analytique et pensée intuitive. Il fait partie d'une démarche globale appelée design collaboratif. Il s'appuie en grande partie sur un processus de co-créativité impliquant des retours de l'utilisateur final. Contrairement à la pensée analytique, le design thinking est un ensemble d’espaces qui s’entrecroisent plutôt qu’un processus linéaire ayant un début et une fin.
Wikipédia
Vous trouverez ci-dessous plusieurs exemples de méthodes pour réaliser une activité de type Design Thinking.
La question, le problème à résoudre est de savoir quelle serait l’école de mes rêves, celle où je suis heureux(se) de travailler.
Étape 2 - Le grand lancement
On présente à tout le personnel de l’école le plan d’action résultant de la démarche du processus de Design Thinking. On forme des groupes de travail auquel chacun participe selon son bon vouloir.
La TRANSITION n’est pas imposée ! La TRANSITION est un mouvement auquel chacun participe selon ses disponibilités, selon sa personnalité.
La TRANSITION n’est pas une course. On avance un pas à la fois, avec patience, en ne laissant personne derrière. La TRANSITION, c’est le partage d’une vison commune.
La TRANSITION c’est faire évoluer l’école selon des principes de solidarité, de collaboration, de coopération, une école orientée vers l’utilité écologique et sociale, non uniquement vers les performances scolaires.
Chaque ÉCOLE EN TRANSITION, est unique. Elle est à l’image de tous ceux qui y vivent.
Elle sera aussi classique ou extravagante que l’équipe école l’aura imaginé.
Le mot de la fin
Beaucoup d’enseignants s’inquiètent que la situation actuelle puisse être considérée comme un laboratoire pour le futur de l’éducation. Il faut garder les deux pieds sur terre, et prendre la mesure de ce qui se perd dans l’enseignement à distance rappelle Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).
Ninon Louise LePage
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Dernière modification le lundi, 06 juillet 2020