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Utiles, inquiétants, indispensables, insensibles : les robots questionnent autant qu’ils fascinent. Humanoïdes, industriels ou ménagers, ils débarquent à Cap Sciences. Des premiers silex, aux robots et à l’IA, l’Homme n’a cessé d’inventer des outils et des machines pour l’accompagner et le soulager. Présents au cinéma, dans la littérature ou la musique, les robots ne sont pas qu’un symbole culturel. Les années à venir détermineront la relation que nous entretiendrons avec eux et la place qu’ils occuperont dans nos vies.

Et c’est ainsi que Mathilde Musset Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., a présenté l’exposition dans SUD OUEST, édition du 29 juillet.

« Projetons-nous en 2050 », demande Leïly, 17 ans et animatrice à Cap Sciences. « Mesdames et messieurs, vous allez devoir juger un robot !»

Depuis le 10 juillet, en partenariat avec Cdiscount, Génération Robots et Aquitaine Robotics. En lien avec la Robocup 2020, le centre de culture scientifique du quai de Bacalan propose une exposition sur les robots et les conséquences de leur place grandissante dans la vie des humains.

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L’un des ateliers proposé au sein de la visite incite à se poser la question : peut-on juger un robot qui a été programmé par l’homme ? Un robot-avocat essaiera de convaincre les visiteurs. Plusieurs, dont certains récupérés d’industries néo-aquitaines, viennent éclairer certains aspects de l’exposition. Par exemple, Sawyer notera avec application la confiance ou l’appréhension de chacun sur ces innovations. Ce robot d’usine a été tout spécialement reprogrammé par un membre de l’équipe de Cap Sciences pour l’exposition.

Les premiers robots

Celle-ci fait en premier lieu un grand bond en arrière pour découvrir comment l’Homme se débrouillait sans intelligence artificielle avant les années 1980. Du silex à la turbine à vapeur en passant par le boulier… De nombreux objets proviennent de collections européennes. Pour s’alléger de certaines tâches, l’humanité a montré d’étonnantes capacités à fabriquer des machines. Les guerres du XXe siècle ont accéléré le processus. Dans la littérature, la peinture et l’art, de nombreux artistes abordent la robotisation de l’homme et de son habitat.

Une utilisation mondiale

C3-PO, Chappie, Astro, Wall-E, Terminator, Hal 9 000… La liste est longue au cinéma, mais aussi dans la réalité: les robots sont utilisés dans de nombreux domaines, jusque dans la conquête de l’espace. Cap Sciences expose une réplique d’un «rover», un véhicule robotisé terrestre, qui a été utilisé pendant quinze ans pour l’exploration sur Mars. Car ce qui définit un robot, c’est sa capacité à percevoir son environnement pour avoir un comportement adapté. Action, réaction? Les enfants ont l’occasion de disputer une partie de morpion avec un robot d’usine, reprogrammé pour l’occasion.

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L'exposition permet de retrouver des robots rendus célèbres par le cinéma, comme R2D2 de la saga StarWars, de George Lucas.

L’exposition se termine en mai 2020, quelques jours avant la Robocup, le tournoi international de robotique, qui se déroulera à Bordeaux du 23 au 29 juin.

 Apprendre le langage des robots

Au sein de l’exposition sur les robots, un atelier de 30min permet de comprendre les principes de la programmation. Le «code» est ce qui permet au robot d’être précisément opérationnel pour des tâches bien précises. Car l’humain lui aura donné à travers ce langage un ordre précis et compréhensible. Dans le cadre de Cap Sciences, le langage appris est celui de Scratch.

Un autre atelier, en dehors de l’exposition, permet d’approfondir ces notions : «Défis robotiques, les aventures de Thymio». Le FabLabs de Cap Sciences organise, en atelier, une aventure à laquelle doit faire face un petit robot, Thymio. Un moyen d’apprendre la programmation aux plus jeunes en les faisant relever des défis avec le petit robot, qu’ils devront reprogrammer. Ils devront, par exemple, dessiner des formes, sortir d’un labyrinthe ou encore terminer une course. L’atelier dure 2 heures et est à partir de 8 ans.

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Ce petit robot danseur est capable d'expliquer son fonctionnement tout seul.

Tickets disponibles sur le site www.cap-sciences.net

Desvergne Marcel

Vice-président de l’An@é, responsable associatif accompagnant le développement numérique. Directeur du CREPAC d'Aquitaine,  Délégué général du Réseau international des universités d'été de la communication de 1980 à 2004, Délégué général du CI’NUM -Entretiens des civilisations numériques de 2005 à 2007, Président d’Aquitaine Europe Communication jusqu’en 2012. Président ALIMSO jusqu’en 2017, Secrétaire général de l’Institut du Goût de la Nouvelle-Aquitaine.