La communication est un enjeu majeur de la société actuelle. C’est une des clés du « vivre ensemble » tellement prôné ici et là. Pourtant, malgré de nombreux efforts, il semble de plus en plus difficile de communiquer avec autrui et de le comprendre.
Et si notre mauvaise communication était une des sources des problèmes rencontrés à l’école ?
On entend partout que le niveau des élèves diminue continuellement, mais ne serait-ce pas nos difficultés à communiquer avec eux qui seraient, en partie, responsables de tout ça ?
Et si les élèves évaluaient nos cours?
C’est une question qui paraît étrange de prime abord… et pourtant …
Communiquer avec ses élèves ou avec toute autre personne est un art subtil. Combien de personnes n’arrivent pas à communiquer car elles sont incapables de s’écouter l’une et l’autre ?
La communication est un enjeu majeur de la société actuelle. C’est une des clés du « vivre ensemble » tellement prôné ici et là. Pourtant, malgré de nombreux efforts, il semble de plus en plus difficile de communiquer avec autrui et de le comprendre.
Et si notre mauvaise communication était une des sources des problèmes rencontrés à l’école ?
On entend partout que le niveau des élèves diminue continuellement, mais ne serait-ce pas nos difficultés à communiquer avec eux qui seraient, en partie, responsables de tout ça ?
Quel message souhaitons-nous leur faire passer ? Que voulons-nous pour eux ? Qu’est-on prêt à faire pour les aider à surmonter leurs difficultés ?
L’école est un des lieux où l’enfant devrait apprendre à communiquer afin d’être un futur citoyen autonome et responsable. Pour autant, elle est aussi le lieu de nombreuses difficultés, différences, incompréhensions, voire même de beaucoup d’échecs…
N’avons-nous pas, en tant qu’enseignant, une responsabilité à ces niveaux ? Ne sommes-nous pas les détenteurs du savoir, les professionnels de l’enseignement, de la communication ?
Je souhaiterai aujourd’hui une prise de conscience de ces responsabilités afin d’évoluer, de progresser dans la tâche qu’il nous a été confiée.
Jusqu’à maintenant, les enseignants vérifiaient la qualité de leurs apports en évaluant les élèves soit en évaluation formative soit en évaluation certificative. Mais est-ce suffisant ?
Ne pourrions-nous pas obtenir une évaluation encore plus immédiate, encore plus précise?
Ne pourrions-nous pas obtenir une évaluation aux prémices des difficultés rencontrées.
Chacun sait que plus un problème est pris tôt, plus il est facile de le résoudre. Alors, peut-être devrions-nous nous questionner sur la manière d’intervenir au plus tôt avec nos élèves. Et cela passe nécessairement par la qualité de notre communication
Imaginez un instant que tous les enseignants demandent à leurs élèves, avec honnêteté ce qu’ils ont pensés de leur cours, de leur manière d’enseigner et les différents points qu’ils souhaiteraient voir être modifiés dans le but d’une meilleure compréhension. Ne serait-ce pas un bon début ?
Il n’y a que très peu de domaines, aujourd’hui, où il n’est pas demandé un retour sur ce qui est proposé. Que vous achetiez un produit x ou y, que vous assistiez à une formation professionnelle, ou encore que vous alliez manger dans un restaurant, les entreprises demandent l’aide des consommateurs pour qu’ils améliorent leurs services afin de mieux les séduire. Alors pourquoi nous, enseignants, ne demanderions nous pas l’aide de nos élèves?
La transmission ou la construction du savoir est quelque chose d’impalpable, de non visible. Il est impossible de voir les informations que les élèves enregistrent immédiatement et celles qu’ils enregistreront plus tard. Malgré tout, lors de ces étapes, les enseignants tentent à maintes reprises d’observer les signes révélateurs de la compréhension de leurs élèves. Ils font preuve d’ingéniosité dans l’usage des mots, des images, des questions ou des exemples qui sont utilisés. Et pourtant, les échecs sont nombreux et c’est bien normal. Les élèves sont aussi divers et variés qu’il existe de nuances de couleurs dans le monde, voire même plus. Alors, à partir de ce constat, j’imagine qu’obtenir de l’aide de leur part ne serait pas inutile…
Depuis trop longtemps, l’école s’adresse seulement à certains élèves, capables de la comprendre. Peut-être est-il temps de modifier cela et de permettre à un plus grand nombre d’élèves de la comprendre, de l’aimer.
Il est dit que lorsqu’une relation est réussie, il y a la naissance de sentiments positifs tels que l’amour, le bien-être ou encore la passion.
Il est peut-être temps de réussir à faire naître ces sentiments au sein de l’école en développant encore la compréhension entre les élèves et leurs enseignants.
Petite citation
Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence.
Arthur Schopenhauer
Dernière modification le lundi, 16 février 2015