Comment un élève de première peut-il donner un cours de mathématiques à un élève de terminale scientifique ?
Comment un étudiant en 1ere année de mathématiques peut-il donner un cours de sciences physiques à un étudiant de 3e année inscrit en physique fondamentale ?
Comment un formateur qui n’a jamais été formé durant toute sa carrière peut-il enseigner à des étudiants de 2e cycle ou mettre en place des solutions d’apprentissage et former des services de vente, de recrutement et de formation ou des cadres supérieurs au management d’entreprise de Microsoft, Club Med, Bouygues Telecom, Deloitte, BNP Paribas, France Telecom, GE ou encore Atos Origin ?
Ces 3 questions peuvent sembler surprenantes, étonnantes et même provocantes pourtant pour y répondre, je n’aurais qu’à vous raconter comment je faisais pour avoir de l’argent de poche quand j’étais lycéen et de vous détailler mon parcours professionnel.
Mais l’objectif de cet article n’est pas de raconter mon histoire (et certains penseront de se la raconter) mais de répondre à la question suivante : Pourquoi l’incompétence des formateurs est-elle leur meilleur atout pour faire apprendre ?
Si vous faites partie des professionnels de la formation initiale et /ou continue qui me suivent sur Twitter ou qui sont abonnés à mon blog, vos référentiels à propos de la compétence sont un mixte des travaux de :
- Henri Boudreault, professeur à l’UQAM,
- Guy Le Boterf, Consultant pour le BIT, l’UNICEF et l’Union Européenne…
- Marcel Lebrun, enseignant à l’Université catholique de Louvain
- Philippe Meirieu, Professeur des universités en Sciences de l’éducation
- Daphnée Koller, professeur à Stanford et co-fondatrice de Coursera
- Sugata Mitra,professeur à l’Université de Newcastle, Lauréat 2013 Ted
- Ken Robinson, expert en éducation et du développement de la créativité et de l’innovation
- Edgar Morin, sociologie, historien, économiste, juriste, ..Bref un homme complexe
- Daniel Pennac, Docteur honoris causa en pédagogie de l’université de Bologne
- Et j’en oublie surement,...avec les référentiels de ceux avec lesquels je n’ai pas interagi sur Twitter, Viadeo ou ici.
Il y a peu, j’ai publié un article sur les mythes et les réalités de la formation professionnelle avec l’impact de la circularité où je développais des axes de réflexion pour améliorer les compétences des formateurs afin qu’ils soient plus efficients.
Qui ne souhaite pas progresser ? Cette injonction est surtout destinée aux apprenants, qu’en est-il auprès des professionnels de la formation continue censés nous former au mieux ?
De l’effet stroop aux biais cognitifs : l’histoire de la congruence et de l’amélioration continue
Maintenant, je fais l’affirmation suivante sous forme de question :
Pourquoi l’incompétence des formateurs est-elle leur meilleur atout pour faire apprendre ?
Pour y répondre, parce qu’un dessin vaut mieux qu’une longue argumentation, et que 3 dessins permettent de mieux appréhender cette question en fonction de l’évolution de l’apprentissage de la salle de formation sur Terre à la classe planétaire dans les nuages.
Dernière modification le jeudi, 23 octobre 2014