En cette rentrée 2025 il est essentiel de rappeler une fois encore l'importance de la vie sensible, de l'expérience sportive, intellectuelle, culturelle dans le bien-être des enfants.
Il est grand temps de mettre en oeuvre une politique scolaire qui ne se cantonne pas à l'enseignement des savoirs de base mais qui prenne en compte les besoins de grand air, de nature, de sociabilité et d'activité de notre jeunesse.
L'école publique est en première ligne du combat contre l'émancipation. Les loisirs et plus précisément le sport y contribuent largement. Seule, une proportion limitée des écoles organise régulièrement des sorties ou séjours scolaires intégrant des activités sportives ou culturelles; les inégalités géographiques demeurent déterminées par l'insuffisance d'équipements dans certaines zones rurales ou quartiers prioritaires.L'accès aux activités périscolaires creuse encore les écarts, les enfants issus de milieux défavorisés participent nettement moins à ces pratiques.
En 2020 l'ANSES, (Agence Nationale se Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'environnement et du travail) montrait que 49% des enfants présentaient un" risque sanitaire très élevé", défini comme le fait de passer plus de 4h30 par jour devant un écran et/ou de faire moins de 20 minutes d'exercices physiques. Léo Lagrange l'avait bien compris, lui qui rêvait d'une société "où tout serait libre, le corps comme l'esprit où le loisir deviendrait la partie la plus importante de la vie et le moyen de l'épanouissement de la personne humaine."
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Dernière modification le lundi, 06 octobre 2025