La force d'inertie des différents acteurs est inquiétante parce que la nécessité d'un changement est réelle au regard des défis qui attendant le système éducatif avec en premier lieu la lutte contre les inégalités..

Nombreux sont les éditorialistes qui mettent en exergue le conservatisme du mammouth, sa résistance au changement; mais  qui semblent vite oublier que Jean-Michel Blanquer, ministre pendant 5 ans n'a pas été avare en la matière : réforme du baccalauréat, Parcours Sup formation des enseignants, etc,etc,  le tout sans aucune concertation. Les profs ont été malmenés, méprisés surtout  pendant cette période. Or, on ne peut réformer un système avec des personnels qui vont mal. Le sentiment de dévalorisation du métier, la perte du pouvoir d'achat, et de prestige  contribuent à miner le moral et à entrainer un repli sur soi,  un désengagement professionnel..

Pour générer du changement, il faut d'abord convaincre, faire confiance à l'expertise des enseignants.

C'est parfois par la formation entre pairs, la mutualisation et les échanges que se réalisent les changements de pratiques. La conduite du changement est souvent dans des dispositions qui permettent les transformations à bas bruit. Cela suppose à la fois plus d'autonomie des établissements et des équipes éducatives. Changement copernicien? Peut-être mais le système éducatif ne pourra qu'évoluer dans un monde en mutation, de plus en plus complexe et rempli d'incertitudes; Faisons confiance au corps professoral aux personnels de direction, d'inspection pour mener à bien ce chantier !

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