Dans les pratiques sociales de référence (PSR) actuelles se retrouvent notamment l’idée d’un  changement urgent de nos modes de vie comprenant également nos usages du numérique et, de  manière plus large, l’éducation citoyenne à la durabilité par des notions de sobriété et de transition numérique. Publié par Jean-François Céci - ULiège, Belgique, Laurent Heiser - UniCA, France, Audrey Raynault - Université Laval, Canada, dans la Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire -Licence Creative Commons Attribution 4.0 International-

Cette lettre ÉduNum n°24 se propose donc d’apporter aux équipes de Lettres, professeurs, formateurs, membres des corps d’inspection, des éléments de réflexion permettant de mieux appréhender le fonctionnement des IA génératives, leurs atouts et leurs limites, de les mobiliser en restant dans un cadre légal et serein, et d’en envisager des utilisations pertinentes dans un contexte pédagogique.

L'intelligence artificielle (IA) transforme rapidement tous les aspects de notre vie quotidienne, et l'éducation ne fait pas exception.Plébiscitée par le grand public et adoptée par les élèves et étudiants, l'IA soulève d'importantes questions dans le secteur éducatif. Lors des journées Educatech 2024, une table ronde organisée par Econocom & Microsoft  : Apprendre et enseigner avec le numérique - Emergence de l'IA dans l'éducation.

En janvier 2024, devant l’ampleur des interrogations sur les pratiques numériques des jeunes, un nouveau principe est déclaré : « la pause numérique ». Cela a permis des rencontres, des prises de conscience. Cependant, les questions se posent toujours, amplifiées même par les pratiques de l’IA qui modifie profondément notre relation au savoir et à l’éducation. L’Intelligence Artificielle rend plus que jamais nécessaire le renforcement de l’esprit critique de chacun, et notamment des plus jeunes. C’est dans cette perspective que l’An@é avec de nombreux partenaires s’est mobilisée pour organiser à nouveau un ensemble d’évènements. En voici quelques échos avec d’autres sources publiées sur Educavox, qui nous permettront dans les mois à venir, d’avancer nos réflexions, nos pratiques et partager des enjeux et des propositions.

Les réseaux sociaux permettent de s'affranchir de la rencontre physique, ce qui induit un mode d’échanges où l’on peut choisir ce qu’on montre et ce qu’on dit de nous-mêmes, tester des nouveaux modes d’expression et avoir accès à une grande quantité d’informations quand on n’est pas très mobile... On comprend alors aisément pourquoi les jeunes s’en sont massivement emparés pour vivre une partie de leur sociabilité et de leur apprentissage du monde, en parallèle des institutions comme l’école ou la famille.

Le Cnesco a organisé une conférence de consensus les 5 et  6 novembre 2024, au lycée Paul Bert (Paris), qui a porté sur : « Les nouveaux savoirs et les nouvelles compétences des jeunes : quelle construction dans et hors de l’école ? ». Le Cnesco s’est associé à l’Ifé-ENS de Lyon, Réseau Canopé et le Réseau des Inspé pour l’organisation de cette conférence de consensus. Cette conférence a été présidée par Anne Cordier (université de Lorraine) et Cédric Fluckiger (université de Lille).

Par Jean-François Cerisier sur The conversation : La « commission d’experts sur l’exposition des enfants aux écrans » annoncée lors de la conférence de presse du président de la République du 16 janvier 2024, a rendu ses conclusions le 30 avril 2024. Son rapport final, intitulé « Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu », avait vocation à éclairer, par ses analyses et ses recommandations, l’élaboration d’une politique publique destinée à encadrer « le bon usage des écrans pour nos enfants dans les familles, à la maison comme en classe, parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties ».

Petite fille est une enfant du 21ème siècle. Son téléphone (intelligent) est une extension d’elle-même. Toute petite, je m’en souviens, elle avait un excellent sens de l’orientation. Pourtant, maintenant, elle conduit son auto toujours avec son GPS. Elle aime être informée de la distance à parcourir, l’heure approximative de l’arrivée, utiliser la suggestion de route plus rapide, comparer la vitesse de son véhicule avec la limite prescrite… ces technologies enrichissent son expérience.