En grande vedette, c’est la conférence de Farah Alibay, affichée complet depuis plusieurs jours déjà.

Cette canadienne, ingénieure en aérospatiale travaille au Jet Propulsion Laboratory (JPT) de la NASA.  

Elle a fait partie de l’équipe de la mission spatiale Mars 2020 qui a envoyé sur Mars l’astromobile Persévérance.  Adolescente, un orienteur avait tenté de la dissuader d'étudier l'ingénierie car, disait-il, « C’est une carrière surtout masculine ». C’est l’astronaute canadienne, Julie Payette qui l’a inspiré :" C'est une Québécoise, c'est une fille, elle parle français, elle est dans l'espace. Ça veut dire que moi aussi je peux faire ça si je veux."  

Écoutez Les Ambassadrices : Farah Alibay  une vidéo de Radio Canada ^[i].

L’ordre des ingénieurs du Québec, invitait les jeunes filles à faire carrière en ingénierie avec les slogans : Le génie c’est aussi pour les filles, Il y a une place pour toi en ingénierie, toi aussi tu peux changer le monde …. 

L’université de Sherbrooke était au kiosque CFSG de la Chaire pour les femmes en science et en génie ^[ii], l’un des cinq programmes créés par Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour contrer le problème de la sous-représentation féminine dans le domaine des sciences et du génie (SG). 

Les plus jeunes étaient invitées à relever le défi de la tour et découvrir le métier d’ingénieur car tel un ingénieur il fallait construire avec des blocs de bois une tour la plus haute possible en utilisant le moins de blocs possibles et y faire tenir un objet pendant au moins 15 secondes. Avant d’arriver à une solution parfaite, il faut essayer, faire des erreurs, recommencer, travailler en équipe, et comprendre ce qu’est un prototype …

Quand on est jeune, on rêve à son avenir. Pour certains, ce sont les carrières en aéronautique.

L’École nationale d’aéronautique ((ÉNA) offre un enseignement en aérotechnique en français.

Une carrière dans l’industrie pharmaceutique et biotechnologique peut sauver la qualité de vie de millions d’êtres humains : Vis ta science^[iii], par Pharmabio Développement demande : Veux-tu faire carrière en laboratoire, en milieu clinique, en administration leur propose-t-on. 

En 2023, la science c’est aussi l’informatique et l’intelligence artificielle.

AWS (Amazon Web Service), une plateforme cloud très complète et largement adoptée au monde invitait grands (j’ai joué à Fais moi un dessin) et enfants à des stations pour participer à des ateliers ludiques du programme Rosie Riveters [iv].

L'objectif de Rosie Riveters est de combler l'écart entre les sexes dans les STEM [v].

En 2019, les femmes ne représentaient que 27 % de la main-d'œuvre scientifique et technique aux États-Unis. Nos programmes visent à atteindre l'égalitéentre les sexes dans le domaine en commençant tôt (ils commencent au préscolaire et se prolongent jusqu'au lycée) et en renforçant la confiance par des processus productifs. Plutôt que de se voir présenter une liste d'instructions, nos participants reçoivent des exemples de projets à examiner et à partir desquels travailler, ainsi qu'un tableau rempli de matériel. Les participants échoueront inévitablement lorsqu'ils tenteront de créer leurs propres projets STEM. 

Il s'agit bien sûr du STEM mais surtout de la persévérance qu'il faut pour réussir en tant que femme dans un domaine à prédominance masculine, être confortable en face de l’échec, une attitude nécessaire aux ingénieurs et aux scientifiques. Il s'agit aussi de la confiance acquise lorsque vous essayez, quand vous vous trompez avant de réussir, quand vous n'avez pas peur de poser des questions ou d'être la seule fille dans la pièce. Dans l'ensemble, Rosie Riveters donne aux jeunes femmes la confiance nécessaire pour essayer - en STEM et au-delà.       

Une quinzaine de kiosque, des jeux, des démonstrations, des ateliers, des conférences et des activités présentés à des jeunes filles enthousiastes. Bref, une journée réussie d’où émergera nous l’espérons une nouvelle génération de femmes de science.