Ce lundi 1er juillet 2013, à l’université de Lyon, Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, et Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, ont présenté les futures Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPÉ) qui seront opérationnelles dès la rentrée 2013 : "elles formeront l’ensemble des futurs enseignants de la maternelle, de l’école élémentaire, du collège, du lycée ou de l’université, ainsi que les futurs conseillers principaux d’éducation."

Comme le souligne le quotidien Le Parisien, "(...) il s’agit de renouer avec la formation initiale des enseignants quasi disparue sous la droite, suivant le principe qu’"enseigner s’apprend", sans reproduire les écoles normales ou les IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres). L’idée est de former les futurs profs simultanément aux connaissances académiques (maths, français...) et professionnelles (pédagogie, tenue de classe, s’occuper d’un enfant handicapé, résolution des conflits...) et leur permettre une entrée progressive dans le métier avec des stages.

 

Le Figaro, quant à lui, souligne la gestion du dossier par les deux ministères, l’Éducation Nationale et de l’Enseignement supérieur, "ce qui complique les arbitrages".

 

 

Au nombre de 30 (une ESPE par académie), "(...) Les ESPE seront animées à la fois par des personnels spécialisés dans la formation, des universitaires et des personnels de l’éducation nationale, et leurs équipes pédagogiques accueilleront un grand nombre de professionnel de terrain : personnels enseignants, d’inspection et de direction en exercice dans le premier et second degré, intervenants issus de l’éducation populaire, de l’éducation culturelle et artistique, de l’éducation à la citoyenneté, etc..." (Dossier de présentation ESPE)