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« Une identité est meurtrière à partir du moment où on la confond avec une seule appartenance. Elle devrait être faite de nombreuses appartenances. Chacun d’entre nous devrait les assumer et garder des attaches avec ses origines, mais aussi s’impliquer pleinement dans son pays d’adoption, sa langue, sa culture. Une identité qui se limite à une seule appartenance devient potentiellement meurtrière. » Amin Maalouf.

https://revue.leslibraires.ca/entrevues/litterature-etrangere/amin-maalouf-identites-multiples/

En préparant un article de réflexion sur le dynamisme pédagogique créé par la reconnaissance des langues natives dans le cadre de l’enseignement auprès d’un public scolaire une citation d’un texte d’Amin Malouf par la sociolinguiste Jacqueline Billiez m’incita à lire le dernier essai de cet auteur libanais :

« Depuis que j’ai quitté le Liban en 1976 pour m’installer en France, que de fois m’a-t-on demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je me sentais ‘plutôt français’ ou ‘plutôt libanais’. Je réponds invariablement : ‘L’un et l’autre !’ (...) Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c’est que je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles (...). Parfois, lorsque j’ai fini d’expliquer, avec mille détails, pour quelles raisons précises je revendique pleinement l’ensemble de mes appartenances, quelqu’un s’approche de moi pour murmurer, la main sur mon épaule : ‘vous avez eu raison de parler ainsi, mais au fin fond de vous-même, qu’est-ce que vous vous sentez ?’

Trois identités, donc trois cordes d’une même guitare, qu’il s’agit de pincer, isolément l’une de l’autre, ou deux, ou toutes, ensemble, en veillant à n’en casser aucune, pour ne pas que la musique perde son harmonie (2003 : 11, 20).

J’ai pris le parti de présenter Le naufrage des civilisations (Éditeur : GRASSET 13/03/2019) d’Amin Maalouf en faisant le choix de deux thèmes illustrés de citations et suivis de réflexions conclusives.

En m’y risquant, je n’ai qu’un souhait provoquer le désir de lire cet essai géopolitique.

1. Une conception de l’économie devenue univoque et dominante.

Le « naufrage » d’une conception de l’économie devenue univoque et dominante lui paraît essentiel : « Tandis que l’utopie communiste sombre dans les abysses, le triomphe du capitalisme s’accompagne d’un déchainement obscène des inégalités.  Ce qui a peut-être, économiquement, sa raison d’être ; mais sur le plan humain, sur le plan éthique, et sans doute aussi sur le plan politique, c’est indéniablement un naufrage » (P. 17).

Maalouf exprime parfaitement un vécu et l’évolution d’une pensée quand il décrit son rapport au mouvement communiste : « Je ne cherche pas à faire l‘éloge du mouvement communiste. Il a suscité des espoirs immenses » (p.95) , « Je me suis demandé si dans l’histoire du communisme, il n’y avait pas un énorme sous-entendu, propagé d’une manière consciente ou inconsciente par les fondateurs, les adeptes, comme par les détracteurs que l’on pourrait formuler comme suit : ce n’est pas seulement aux prolétaires que Marx a promis, en quelque sorte , le salut, mais également aux minoritaires, à tous ceux qui ne pouvaient s’identifier pleinement à la nation qui est censée être la leur ; C’est ainsi que beaucoup de gens ont compris ce message. » (p.98) …. « Et si le communisme et le capitalisme…parvenaient ensemble à une synthèse » (p.192).

Mais comme le démontre Maalouf le capitalisme représenté par « la révolution conservatrice » obligea la pensée communiste à prendre son langage, et nous connaissons le poids des mots qui peuvent devenir des maux, il déconsidéra « toutes les doctrines qui s’étaient montré conciliantes avec les idéaux du socialisme » (p.214)

L’important est de saisir la différence entre d’une part la lecture de Marx par exemple sur « les écoles de fabrique » ou sur « la conception matérialiste de l’histoire » basée sur des études historiques interprétées avec une conception de la responsabilité des hommes donc philosophique et d’autre part les systèmes politiques qui ont instrumentalisé son discours : « Désormais c’est le conservatisme qui se proclamerait révolutionnaire, tandis que les tenants du « progressisme » et de la gauche n’auraient d’autre but que la conservation des acquis. » (p.170)

Les deux tendances, l’une conservatrice, l’autre communiste, n’apparaissent pas comme des révolutions mais comme des « restaurations » au sens de l’histoire de France. « Il faudrait essayer de comprendre les raisons du bouleversement que le monde a connu aux alentours de cette année-là (1979) qui a amené à transformer ainsi le sens et le contenu de ce mot « révolution » (p.172).

Ce sont bien des « révolutions conservatrices » qui restaurent des modèles du passé : l’une avec Thatcher, Reagan reprend le modèle de l’industrialisation du 18ème siècle complété par la thèse de « la main invisible » (p.247-250) et celle du « ruissellement » chère à des politiciens contemporains, et l’autre avec Khomeiny s’appuie sur un « islam à la fois insurrectionnel et traditionnaliste » (p. 171) comme l’auteur le définit en prenant comme référence l’histoire de l’Angleterre, « il faudrait remonter à l’époque de Cromwell, lorsque les révolutionnaires régicides étaient également des puritains et des messianistes » (p. 171) .

Quant aux régimes communistes basés sur une gestion scientifique des décisions politiques, comme le régime soviétique qui « a fait grand cas du caractère scientifique de son socialisme » (p. 248), ils peuvent apparaître, c’est une ironie de l’histoire, comme inspirés des thèses productivistes et socio psychologiques du fordisme, du taylorisme et du reflexe conditionné de Pavlov. L’Etat y est géré comme une entreprise avec pour priorité détruire son concurrent considéré comme un adversaire et sous l’autorité d’un dirigeant entouré d’un conseil choisi par lui, le parti.

A côté de cette stimulation pour réfléchir sur le naufrage d’une conception de l’économie, l’auteur nous touche par une approche intimiste de la question ; elle met en évidence l’importance de la transmission par les proches et en particulier la famille : « mon père n’était pas un homme d’argent » (p. 28,) « même dans ma patrie d’adoption, la France, on contemple désormais l’enrichissement outrancier avec fascination plus qu’avec horreur … » (p. 253-254-255). L’inversion de la lecture de la fable de La Fontaine, « La cigale et la fourmi » est une belle illustration de l’inversion des valeurs.

Cet art de proposer une autre lecture des textes littéraires que celle qui est instituée par un courant de pensée dominant ne serait-elle pas quel que soit la discipline, l’essence même de la formation à l’esprit critique ?

Ce questionnement ne fait-il point partie d’une tradition universitaire française qui prouve sa liberté par rapport au discours dominant ?

2. Communautés, factions, personnel politique.

Quand Amin Maalouf traite de sa conception de l’Etat et de la Nation, le développement des notions de communauté et de faction permet de saisir leur rôle dans la décision politique.

A la lecture de son ouvrage :  Le naufrage des civilisations, il semble que ces deux groupes sociaux interagissent l’un avec l’autre.

« Tout au long de l‘Histoire, les expulsions massives, qu’elles paraissent justifiées, légitimes, ou pas ont généralement nui à ceux qui sont restés, plus qu’à ceux qui ont été chassés » (p. 51). Ce constat fait réfléchir sur qui compose la nation, ceux qui restent ou ceux qui arrivent chassés de leur pays. Il pose la question des conséquences de toute expulsion, en la traitant avec de nombreux exemples. Il souligne la nécessité de donner une place aux différentes communautés pour éviter cet appauvrissement de la population et son désir de partir : « Aujourd’hui l’on sait que ce refus de reconnaître l’existence des différentes communautés religieuses ou linguistiques n’a pas eu pour conséquence de conforter l’égalité entre les citoyens ou d’abolir les discriminations, mais l’inverse. Partout il a conduit à marginaliser et à exclure des populations entières qui avaient un rôle à jouer » (p. 80). Il s’agit de trouver : « les facteurs qui rassemblent. Surtout quand il s’agit de nations plurielles. » (P. 258).

Selon certains auteurs, les facteurs qui rassemblent sont les valeurs communes, l’intégration, l’inclusion, la vertu de la diversité, les solidarités innées, les solidarités amples. Si celui de roman national est la notion la plus connotée, chacune correspond à une conception politique de l’Etat et de la nation.

Se basant sur son expérience, Maalouf propose : « Ce qu’on ne rencontre presque jamais …c’est ce côtoiement permanent et intime entre des populations chrétiennes ou juives imprégnées de civilisation arabe, et des populations musulmanes tournées vers l’occident, sa culture, son mode de vie, ses valeurs. » (p.78) (cf romans de Paula Jacques, Ce pays qui te ressemble de Tobie Nathan et l’œuvre de Camus.)

L’action politique est nécessaire pour passer de l’état de crise avec les communautés à ce côtoiement : « Lorsqu’on investit intelligemment dans l’harmonie sociale, on peut atténuer les tensions entre les différentes composantes d’une nation. » (Page 259).

Cette action attendue de l’Etat, quel personnel politique l’exerce ?

« Peu de dirigeants ont fait preuve d’un grand sens de l’Etat. La plupart n’ont pour boussole que l’intérêt de leur faction, de leur clan ou de leur communauté religieuse. » (P. 75-76)

Nous saisissons les liens qui existent entre la place des différentes communautés et la décision politique quand les communautés qu’elles soient extraterritoriales ou locales ne collaborent pas ensemble à la construction de la nation soit qu’elles s’en trouvent exclues soit qu’elles affirment leur appartenance communautaire pour agir sur la décision publique en faisant appel à leurs propres réseaux :

« Il y a eu des factions locales, de gauche comme de droite parmi les chrétiens comme parmi les musulmans, pour faire la courte échelle aux prédateurs.

Tel est le prix que nous avons dû payer ; mes compatriotes et moi, pour ne pas avoir été capable de bâtir une nation. » (p.149-150).

La conséquence en est « cette aggravation constante et généralisée des tensions identitaires » auxquelles le chapitre III-7 est consacré.

La cause en est que « Peu de dirigeants ont fait preuve d’un grand sens de l’Etat. La plupart n’ont pour boussole que l’intérêt de leur faction, de leur clan ou de leur communauté religieuse » (p. 75-76). Ainsi se tisse une toile où s’entremêlent les intérêts des élus avec leur faction et le maintien des fractures entre les communautés.

3. Des « tristesses « d’Amin Malouf à sa « leçon » porteuse d’espoir.

J’espère que ces notes ne détruisent pas tout l’art d' Amin Maalouf en y jetant ma propre interprétation. Je pense que le point de vue régional et géopolitique qu’il porte sur la région dont il est originaire peut être porté aussi sur la France avec les éléments de sa propre analyse.

Cependant, sa génération et celle qui la précède peut-elle partager les « tristesses » d’Amin Maalouf ?

Avant de répondre, une réflexion est nécessaire sur la transmission aux générations montantes des précieux arguments réflexifs qu’il nous enseigne : n’y trouvons nous pas des ouvertures vers l’espérance ? Rien que le fait qu’il puisse écrire et diffuser son ouvrage n’en n’est-elle pas une ?

Sa méthode et ses analyses sont des repères pour guider les existences des générations montantes.

Si l’éducation et l’enseignement demeurent libres de développer toutes les controverses, première finalité que ces générations ont à défendre, elles sauront éviter qu’Orwell ait raison : « Par de-là sa détestation des dictatures de gauche comme de droite, une inquiétude plus fondamentale encore, celle de voir la science détournée, les idéaux pervertis, et l’humanité asservie par ceux- là-même qui étaient censé la libérer » (page 308). Elles sauront éviter ces tyrannies même si aujourd’hui « le grand frère » possède une technologie supérieure à celle que Charlemagne avec ses missi dominici et les dirigeants de régimes autoritaires avec leur police armée avaient à leur disposition.

Cet essai pose en filigrane une question qui traite d’un des fondements d’une démocratie.

Pourquoi des hommes et des femmes portés au pouvoir le plus souvent par une majorité d’une population s’attribuent-ils le titre « d’élite » ?

L’élite ne serait-elle pas plutôt ces acteurs locaux qui résolvent en permanence tous les faits de la micro sociologie, de la micro psychologie de la vie quotidienne qu’elle soit domestique, professionnelle ou politique ? Pourquoi les hommes et les femmes dotés d’un pouvoir politique que ce soit à l’issue d’un coup d’Etat, à l’issue de la pression populaire, ou à l’issue d’élections représentatives ne se donneraient ils pas pour fonction de se mettre au service de cette élite (que l’on pourrait désigner sous le vocable de peuple) avec pour tâche de formaliser ce qui constitue le cadre de leurs actions collectives ou individuelles pour en donner une forme de légitimation ?

La crise sanitaire lié au coronavirus a démontré la réalité de l’importance des acteurs de terrain tant dans le domaine de la santé, que dans la vie collective et sociale.

Des études contradictoires démontrent que le lieu de la décision dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation n’est pas dans les études universitaires devenues des doctrines ou dans les cabinets ministériels mais bien sur le terrain. La responsabilité des bureaux d’étude et des cabinets ministériels est d’aider ces acteurs de terrain à formaliser leur prise de décision qui leur permet de mener à bien leur travail et de mettre à leur disposition la documentation et les personnes ressources répondant à leur attente et nécessaires à une attitude critique qui les rend juges de leurs actions quotidiennes.

Amin Maalouf poserait la question « peut-on attribuer le terme « élite » aux dirigeants politiques et à leur cabinet ministériel comme le voudrait une idéologie dominante, le terme élite ne serait-il pas plus approprié à d’autres acteurs ?

 4. La valeur symbolique d’un texte pour son lecteur.

La lecture du naufrage des civilisations provoque des interprétations partagées de l’histoire politique et géopolitique d’une région. Une interprétation est tout autre quand des liens affectifs se sont tissés entre le lecteur et l’histoire du pays et de ses habitants, ici le Liban et les libanais. Je me trouve dans cette situation. Je fais partie de ceux qui ont en mémoire l’univers levantin cher à Amin Maalouf.

En 1925, une photographie de ma mère en culotte militaire et bande molletière fait du ski sur le Mont Liban avant la naissance ma sœur Afifa en 1926. Mon père officier faisait partie d’une mission au Grand Liban. Ce prénom Afifa est depuis ma naissance un rappel de l’univers Levantin. Mes frères avaient connu cette époque avec mes parents et leur jeune sœur.

L’ainé de mes frères né en 1920 retourna au Liban comme officier en 1941, il y fit ses premiers vols à Rayak, et il déserta pour rejoindre par l’Egypte le général de Gaulle à Londres qui lui demanda de rallier l’escadrille du Normandie Niemen en URSS. De retour en France, en 1948, il est volontaire pour s’engager pour la mission de l’ONU qui doit faire respecter une trêve entre l’Etat d’Israël et les arabes de Palestine soutenus par l’Egypte. Heureux de retrouver l’Egypte, dont la mère d’Amin Maalouf (p31) parlait longuement, il était marqué par l’accueil qu’il reçut lors de son premier passage et par la lecture des sept piliers de la sagesse de Lawrence d’Arabie qui avait marqué sa génération. Au cours d’une mission qui le conduisait de Haîfa à Gaza avec un avion portant les insignes des Nations Unies sur invitation d’un cheik arabe, il fut abattu à sa descente d’avion par des arabes saoudites qui assurèrent que c’était une erreur.

Entre 1998 et 2001, j’ai été en mission au Liban dans le cadre du suivi d’un DEA en Santé publique dont le sujet était : Etablir le plan de formation des infirmières pour la toute jeune Faculté de Santé Publique, Madame Mansour, infirmière libanaise, auteur de ce DEA, était chargée de ce projet.

Après les années de guerre, les fonctions d’infirmière étaient assurées par des infirmières autodidactes qui s’étaient formées au contact des blessés et de ce fait progressivement étaient devenues des soignantes, des infirmières formées par des ONG comme la Croix Rouge, des infirmières formées au sein des unités combattantes, des infirmières ayant reçu une formation académique au Liban ou dans des pays étrangers.

Madame Mansour allait avoir la responsabilité de la formation initiale et continue des infirmières. Son premier objectif était d’unifier les pratiques et les connaissances des infirmières en formation continue en leur permettant d’exprimer les connaissances acquises lors de leurs expériences sur le terrain et en leur transmettant un savoir académique commun. Ce fut, au début de cette période de reconstruction, que je fis ces missions au Liban pour accompagner le travail de Madame Mansour. J’eus une approche du terrain, des rencontres avec d’autres infirmières. Il fallait toute l’empathie de Madame Mansour pour mener à bien ce travail sur le terrain car les rapports entre les communautés n’étaient pas faciles.  J’assistais ainsi au début de la Faculté de Santé Publique, dont les bâtiments neufs émergeaient au milieu de ruines.

Madame Mansour, dont la compréhension du problème fut très fine et donna lieu à de belles propositions (au Liban, c’est la beauté qui s’impose aussi l’adjectif belle y prend tout son sens). Au cours de ces missions, elle me présenta des personnalités exceptionnelles : Alexandre Najjar avocat international et écrivain prix de l’Académie française, auteur de L’école de la guerre pour citer une de ses œuvres. Deux jeunes femmes, l’une guide et l’autre infirmière, m’accompagnèrent dans la plaine de la Bekaa jusqu’à Baalbek, sur ce trajet je compris la responsabilité qu’elles avaient prise lors des contrôles successifs par l’armée libanaise, par l’armée syrienne et par le Hezbollah. Le Docteur Najib Taleb, Doyen de la Faculté, de Médecine auquel je n’ai cessé de penser en lisant Ami Maalouf, me fit visiter sa maison blanche « solide, élégante, bien située, confortable, sans être pour autant luxueuse » dans un village de la montagne libanaise où il passait les mois d’été : elle aurait pu être celle du père d’Amin Maalouf.

Avec le Professeur Taleb, je découvris Byblos et plusieurs sites religieux au pied du mont Liban, les cafés au bord de la méditerranée. Il avait toujours une parole qui évoquait la beauté, la sérénité alors qu’il venait de vivre les moments les plus douloureux et angoissants de l’histoire du Liban sans que pour cela, en arrière-plan, à aucun moment cette période ne fut déniée.

Je retrouvais l’écho de sa parole en lisant Amin Maalouf. Quand le Professeur Taleb vint à Bordeaux, il nous fit passer une soirée tout à l’honneur de la littérature française et de sa culture.

En lisant Amin Maalouf, je pense à eux car ils étaient comme lui amoureux de notre civilisation et malgré les épreuves qu’il avait traversées leurs paroles étaient pleines de l’espérance d’un côtoiement permanent des populations et de la joie d’avoir des amis appartenant à d’autres cultures, à d’autres pays.

Pr. Alain Jeannel 

Avril-mai 2020

Dernière modification le samedi, 16 mai 2020
Jeannel Alain

Professeur honoraire de l'Université de Bordeaux. Producteur-réalisateur. Chercheur associé au Centre Régional Associé au Céreq intégré au Centre Emile Durkheim. Membre du Conseil d’Administration de l’An@é.