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Le rapport de l'Observatoire de la déontologie de l'information, public ce 20 avril, permet de faire face au trouble dans l’information. Depuis 2012, l’ODI ne cesse d’alerter les journalistes, les entreprises de médias, les publics, les politiques et les organes de régulation : l’information est un bien trop précieux, essentiel à la vie démocratique, pour qu’on ne protège pas la liberté d’informer et le droit du public à être informé.

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Les titres des précédents rapports de l’ODI, « L’insécurité de l’information », « L’information sous pressions », « L’information dans la tourmente », « L’information au cœur de la démocratie », « Pour une information libre et responsable » et « L’information mise en cause », sont là pour nous rappeler que le problème n’est pas neuf.

Cette édition décrit 5 thèmatiques :

1. Exactitude et véracité

La veille de l’ODI en 2019 a relevé des cas où les faits n’étaient pas rapportés avec rigueur. Certaines erreurs sont inévitables ; elles sont excusables quand elles sont corrigées dès qu’elles sont identifiées. D’autres relèvent soit d’un laxisme préoccupant, soit d’une confusion entre exposé des faits et commentaires. La distance nécessaire que le journaliste doit respecter, semble parfois très réduite. Dont en particulier : Le fiasco «Xavier Dupont de Ligonnès»

2. Conditions de production

Avec une série de reportages sur des questions scientifiques et les conflits d’intérêts.

3. Respect des personnes et de la vie privée

Un exploit sportif moqué mais bien réel et la vie privée de personnalités politiques dont Jean-Luc Mélenchon débouté ainsi que les violences dans les débats et dérapages discriminatoires ou les provocations en direct et la minimisation des violences policières ou encore l’insuffisante présence des femmes dans les médias.

4. Relations avec les sources

Les pressions sur les journalistes pour tenter de les contraindre à révéler leurs sources ont continué en 2020. C’est parfois au nom de la transparence qu’elles ont été exercées. Ces manœuvres, si elles n’ont pour la plupart pas abouti, contribuent à déstabiliser le travail des rédactions.

5. Bonnes pratiques, initiatives positives

Au chapitre des bonnes pratiques l’année 2019, dans la continuité de 2018 et 2017, s’est illustrée par un effort constant pour lutter contre la désinformation et l’infox, mais aussi par une volonté de retrouver la confiance du public. A noter, cette année les nombreuses initiatives pour lutter contre le sexisme, pour tendre à l’égalité hommes/femmes ou traiter du harcèlement sexuel…

  • Plus de fausses informations le 1er avril
  • Décrypter les rumeurs : Check news et Les décodeurs démentent Vécu
  • Une leçon de droit pour la ministre du Travail
  • France TV ouvre le dossier de l'infox
  • France info crée une cellule de lutte contre la désinformation
  • Valoriser la place des femmes à La Voix du Nord
  • Des recommandations pour traiter les violences faites aux femmes
  • Ecarter les soupçons de conflit d'intérêts
  • Expliquer les enquêtes sur des cas sur le harcèlement sexuel et le viol
  • Les Dix Commandements de la rédaction de Mon Quotidien
  • Médias et citoyens : neuf pistes pour rétablir la confiance
  • Une SDJ et une Charte pour les élections à Paris Normandie
  • Le « droit d'agrément » reconnu dans le groupe le Monde
  • Des lanceurs d'alerte au niveau local mobilisés par Médiacités

Et pour terminer le rapport formule l’état des choses :

Eduquer à l’information

Qu’est-ce qu’un Conseil de déontologie journalistique?

Quel est son rôle ?

Objectifs et missions de l’Observatoire de la Déontologie de l’Information

Rapport__ODI_2020_003.pdf

Dernière modification le jeudi, 03 mars 2022
Desvergne Marcel

Vice-président de l’An@é, responsable associatif accompagnant le développement numérique. Directeur du CREPAC d'Aquitaine,  Délégué général du Réseau international des universités d'été de la communication de 1980 à 2004, Délégué général du CI’NUM -Entretiens des civilisations numériques de 2005 à 2007, Président d’Aquitaine Europe Communication jusqu’en 2012. Président ALIMSO jusqu’en 2017, Secrétaire général de l’Institut du Goût de la Nouvelle-Aquitaine.