Mais d’abord par culture du numérique, qu’entendons-nous ? Le terme, aussi large qu’ambigu nécessite explications. Englobe-t-il l’appropriation des réseaux et le développement des usages des outils techniques, la compréhension des fonctionnements technologiques, la conscience des enjeux des transformations sociétales en cours, permettant la participation effective de tous à la société, ou peut-être tout ça à la fois ?
Encadrée par l’INRIA, Cap DIGITAL et le CNAM, la journée était placée essentiellement sous l’angle du code, c’est-à-dire des langages et de leurs logiques, sous-jacents au fonctionnement de l’univers numérique. Faut-il comprendre le code pour comprendre la société dans laquelle nous vivons ? Décodez le code est-il une des conditions de l’empowerment des citoyens ? L’OCDE parle de litteratie, comme « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités ». Le culture numérique doit-elle désormais en faire partie ? Et dans ce cas le code en est-il une des composantes de base ?
A ces questions, ils étaient nombreux à répondre par l’affirmative, et même à donner beaucoup de leur temps à la transmission et au partage d’une culture du code qui n’a pourtant rien d’évident.
Mais ces formateurs, au juste, qui sont-ils ? Auraient-ils besoin eux-mêmes d’être formés ? de monter en compétences ? De se professionnaliser ? Et dans ce cas, comment soutenir cette dynamique ascendante sans tuer l’incroyable énergie dont elle fait preuve ?
Une trentaine de personnes réunies en atelier se sont attelées à ces questions.
Dernière modification le mardi, 30 septembre 2014