Des suites
Les Cahiers pédagogiques ont proposé des documents, des témoignages, des ressources et par exemple un ensemble de témoignages dans L’après-attentats : « Je leur ai conseillé de bien recouper leurs sources »,Témoignages d’enseignants. « Me souviendrai-je de tous les échanges ? » par Philippe Handtschoewercker. “Les mots d’un enseignant de lycée « pour garder et partager quelques souvenirs de ces deux jours » à parler des attentats avec les élèves - car mardi 17, il fallait y revenir. Comme autant « de petits pansements sur notre mal-au-monde soudain ».”
Notre site a été particulièrement visité depuis samedi, ce qui a provoqué quelques problèmes qui nous ont empêché de vous livrer la revue de lundi….
La presse se fait le relais de multiples témoignages sur ce qui s’est passé dans les établissements. Ainsi l’Express : A l’école, une minute de silence qui n’a rien à voir avec Charlie, Témoignages de professeurs.
Au Blanc-Mesnil, une professeure, Agathe Le Taillandier, raconte sa matinée à parler des attentats avec ses élèves de collège dans Slate.fr, Lundi 16 novembre dans les écoles : le clivage n’a pas eu lieu.
Un enseignant en collège dans une ZEP en banlieue raconte comment il a faitun travail sur les unes des quotidiens de dimanche avec ses élèves.
En province, la presse rapporte également des témoignages, ainsi, Thionville : Après les attentats, à l’école la voix est libre. Ou encore à Lucé (28). Des profs « fiers » de leurs élèves. Dans Le Télégramme Le témoignage de lycéens briochins : « Il faut continuer à vivre... ».
Lutte pacifique par Geneviève Brassaud
Et puis Le Café pédagogique à interrogé François Dubet. “Quel regard jette le sociologue sur les attentats du 13 novembre ? François Dubet, sociologue de l’Ecole, répond à nos questions sur la place de l’Ecole dans cette crise et sur ses conséquences pour l’Ecole.” Il rappelle : " Le rôle des enseignants c’est de résister".
Et Claude Lelièvre nous propose une mise en perspective sur notre propre histoire, pas seulement française d’ailleurs dans Guerres de « religion » ?. “Notre histoire de France à désigner une longue période d’affrontements et de massacres (alors même que la dimension ’’religieuse’’ se combinait avec bien d’autres) ; une désignation qui ne va nullement de soi pour le passé et a fortiori pour notre présent (en France, mais aussi au Moyen Orient). Les mots ont leur importance ; et plus que jamais lorsqu’il y a affrontements et tueries.”
L’enseignement supérieur n’est pas en reste.
Sur Educpros, Isabelle Maradan Après les attentats, le CRI collectif pour l’éducation “Le rôle de l’éducation, scolaire, universitaire et populaire, celui de l’engagement citoyen et la question de la mixité sociale étaient au cœur des échanges qui ont réuni une trentaine de personnes au CRI (Centre de recherches interdisciplinaires), le 16 novembre au soir. Un temps de réflexion lancé sur Twitter par François Taddei, directeur du CRI, au lendemain des attentats.”
De nombreux universitaires se sont exprimés sur leurs blog d’Educpros.
Et pour “terminer” Un "texte solennel" condamnant le "terrorisme" diffusé dans toutes les mosquées. “Ce texte diffusé par le Conseil français du culte musulman condamne "sans ambiguïté" toute "forme de violence ou de terrorisme" et proclame "l’attachement indéfectible" des musulmans de France "au pacte républicain." Il est envoyé en vue du prêche de vendredi.
Dans ce texte, le Conseil français du culte musulman condamne "sans ambiguïté" toute "forme de violence ou de terrorisme", en vue du prêche de vendredi prochain. "Les musulmans de France proclameront également leur attachement indéfectible au pacte républicain qui nous unit tous, ainsi qu’aux valeurs qui font la France."”
Le Système
Donc quelques articles sur notre système scolaires sont tout de même publiés.
En 2014, la France aura dépensé 146 milliards pour l’éducation. Ce qui correspond à 6,8 % du PIB de la France.
La dépense d’éducation a augmenté depuis 2012. “Dans un pays en crise économique, l’investissement national dans l’éducation est reparti à la hausse depuis 2012, souligne une note de la Depp (direction des études du ministère de l’éducation nationale) publiée le 17 novembre. Descendue depuis 2009 de 7,07% du PÏB à 6.75 en 2012, la dépense d’éducation est remontée à 6.85. Une croissance que les enseignants n’ont pourtant pas vu passer dans leur salaire…”
Et à propos de la DEPP : Ministère : Fabienne Rosenwald nommée directrice de la Depp. Elle remplace Catherine Moisan, en poste depuis 2013.
Une filière professionnelle après le bac ?
“Faut-il créer une filière professionnelle post-bac ? C’est l’une des questions à laquelle devait répondre Christian Lerminiaux, délégué général de l’association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT). Celui-ci a remis son rapport sur la question, le 13 novembre, à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, et Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et la Recherche.”
Education : l’ascenseur scolaire. "Les « trous noirs » de l’éducation et de la promotion sociale demeurent malgré la massification de l’enseignement secondaire, puis supérieur."
Débat sur l’éducation : pourquoi tant de poncifs ?
“En matière d’école, des clans se constituent au moindre sujet polémique, absolutisent leur point de vue jusqu’à travestir la réalité. Par Michel Lussault, président du Conseil supérieur des programmes.”
Un article de fond : Harcèlement à l’école, un tabou à lever par Stéphanie de Vanssay.
Dossier de veille de l’IFÉ : Le leadership des enseignants au coeur de l’établissement,
n° 104, octobre 2015. Auteur(s) : Reverdy Catherine, Thibert Rémi.
Bernard Desclaux vous souhaite une bonne et belle soirée, la plus sereine possible.
Dernière modification le jeudi, 19 novembre 2015