Cela fait des années que le lycée professionnel est au centre des préoccupations politiques.Il n'a cessé d'être remis en chantier quelle que soit la coloration des gouvernements successifs qui ont toujours pour objectif de revaloriser cette voie.

Pénurie d'enseignants, lutte contre les discriminations, revalorisations salariales, violence entre les murs, inégalités scolaires, niveau en baisse, mutations empêchées, décidément comme l'a souligné Emmanuel MACRON devant les recteurs d'académie "quelque chose ne marche pas dans notre organisation collective.

Nous nageons dans l'hypocrisie. Dans un nombre croissant d'académies  on ne trouve plus les 'enseignant(e)s qu'on souhaite recruter à bac +5; dans le premier comme dans le second degré. Donc, on fait appel à des contractuels dont certain()s ont raté le concours ou ne disposent que d'une licence et dont le niveau peut paraître parfois préoccupant pour ne pas dire déconcertant.. 

Tout le monde a été enfant, c'est incontournable; en vieillissant, nous croyons avoir oublié les deux, trois premières années mais c'est faux. Ces années préverbales qualifiées d'amnésiques laissent des traces dans notre cerveau et probablement apprennent et enseignent le goût du monde. 

L'éducation est intrinsèquement liée à notre humanité .Sans elle, point de développement, d'épanouissement, de créativité, de sociabilité. Eduquer nécessite la présence d'un tiers bienveillant, apaisant, qui encourage, stimule, accompagne dans les sentes souvent escarpées de nos apprentissages quotidiens.