Prendre conscience de cet environnement, et évoluer en synergie avec lui, stratégies pour une sécurité numérique
Publié dans le dossier "Les clés de demain" Le Monde : D'ici à 2022, la cybersécurité devra protéger tous les objets connectés pour mieux protéger ses utilisateurs
" Les sociétés mondiales, au premier rang desquelles la société européenne, auront-elles les moyens de faire face à des perturbations numériques majeures au regard de la numérisation profonde du quotidien et de l'humain lui-même, et comment ?
Prendre conscience de cet environnement, et évoluer en synergie avec lui, c'est aussi le travail des entreprises qui doivent agir tant sur les individus, les processus, que sur les technologies. La cybersécurité doit être déclinée sur la base d'une stratégie, pour simplement être cohérente. Toute technologie doit trouver sa place dans une logique de transformation où l'informatique de gestion, l'information opérationnelle et industrielle suivent une voie commune. Elle doit embarquer les métiers, les dirigeants, les juristes, les RH, le marketing, dans un projet commun."
Algorithmes, données, identité numérique, les défis
Extraits de deux articles publiés sur Theconversation : "Les politiques actuelles sur la protection des données mettent l’accent sur les droits de la personne. Mais elles ne prennent pas la mesure de la manière dont l’exercice de notre libre arbitre se voit de plus en plus empêché au sein d’environnements technologiques complexes, et encore moins des effets de la métamorphose numérique sur les processus de subjectivation, le devenir-soi de l’individu
Ainsi, les enjeux soulevés par les identités numériques dépassent largement les enjeux de protection de l’individu ou les enjeux des « modèles d’affaires », et touchent à la manière même dont la société dans son ensemble conçoit la signification de l’échange social." Armen Khatchatourov - Pierre-Antoine Chardel dans cet article initialement publié sur theConversation Les défis éthiques de l’identité numérique :
https://www.educavox.fr/accueil/debats/les-defis-ethiques-de-l-identite-numerique
Christophe Prieur Maître de conférences en sociologie à Télécom ParisTech, chercheur associé en informatique au Lip6 (Sorbonne Université), Institut Mines-Télécom (IMT) :
"D’une manière générale, les visions véhiculées par les algorithmes de la « science des données » ou de l’« intelligence artificielle » sont souvent plus proches de l’utopie scientiste ou de la dystopie façon Meilleur des mondes, que de la prise en compte réaliste et éclairée des processus sociaux qui accompagnent le déploiement de ces avancées techniques, processus sociaux qu’étudie la sociologie, avec ou sans algorithmes. Comment des problèmes deviennent-ils prioritaires dans l’agenda de l’innovation ? Comment, pour répondre à ces problèmes, des standards émergent-ils parmi de nombreuses solutions concurrentes ? Dans l’application de ces standards, quelles procédures met-on en place ? Et pour contourner les lourdeurs, les biais ou les angles morts de ces procédures, quels petits ou grands arrangements s’inventent-ils au quotidien ? Autant de questions dont dépendra la société de demain, avec des machines, mais surtout avec des humains."
https://www.educavox.fr/accueil/debats/des-algorithmes-et-des-individus
De l’importance à se former aux questions du numérique
Publié sur le Figaro : "14 millions de Français sont touchés par «l'illectronisme», soit l'illettrisme numérique, c'est-à-dire la difficulté à utiliser des outils et des services associés à Internet.
L'intégration d'outils numériques au travail est rapide et l'obsolescence des compétences s'accélère. Le besoin de se former au digital est croissant mais les salariés français ne semblent pas mesurer l'ampleur de cet enjeu voire même apparaissent «techno-pessimistes».
Par ailleurs, les français ne semblent pas complètement conscients de l'importance que représente le digital et du rôle qu'il va jouer dans les années à venir."
Après des années de publications vantant les bienfaits du numérique aujourd'hui les discours sécuritaires, les médias, véhiculent de plus en plus de discours alarmistes sur les risques économiques, sociétaux, sanitaires...Nombre de personnes prônent une sortie de route. Cette approche ne rique t-elle pas d'augmenter les risques d'exclusion ? N'avons-nous pas trop centré nos réflexions sur les outils oubliant les contenus et l'accompagnement de tous vers ces évolutions sociétales irreversibles ? Les enjeux sont énormes au regard des retards sociétaux environnementaux et humains à l'échelle du monde. Serons-nous capables de relever les défis pour des changements majeurs ?
A centrer les réflexions sur les outils, à penser que la révolution passe par la technologie, c’est faire fi de l’éducation.
Penser l’éducation hors contenus et projets ne peut se concevoir. Les enseignants sont des enseignants et relèvent les défis. Ils utilisent des outils, des logiciels et accompagnent une approche citoyenne du numérique. C’est la révolution tranquille celle qui change les espaces, les temps, les évaluations, les relations, celle qui co-éduque et ouvre les enfants au monde, un monde plein d’énormes défis. Et vous savez quoi ? Ils sont capables de les relever ! En voici un nouvel exemple.
Alors, gardons le cap, reprenons nos boussoles, évitons les sorties de route, construisons ensemble...Et pourquoi pas... Venez au Grand Barouf, allez à Ecritech, participez à tous les printemps du numérique !
Dernière modification le dimanche, 17 mars 2019